Como dos extraños
José María Contursi
Comme deux étrangers
La solitude m'a terrifié
et la peur immense de mourir loin de toi...
J'ai eu tellement envie de pleurer
sentant à mes côtés
le mépris de la réalité !
Et mon cœur m'a supplié
que je te cherche et que je lui donne ton amour...
Mon cœur me le demandait
et alors je t'ai cherché
te croyant ma salvation...
Et maintenant que je suis devant toi
on dirait, tu vois, deux étrangers...
Leçon que j'ai enfin apprise :
comme les choses changent avec les années !
L'angoisse de savoir que sont mortes
l'illusion et la foi...
Désolé si tu me vois pleurer...
Les souvenirs m'ont fait du mal !
La lumière du soleil a pâli
en t'entendant parler froidement...
Notre amour était si différent
et ça fait mal de constater
que tout, tout est fini.
Quel grand erreur de te revoir
pour me briser le cœur !
Ce sont mille fantômes, en revenant
se moquant de moi,
les heures de ce mort hier...