Caballo de Cartón
Joaquín Sabina
Cheval de Carton
Chaque matin tu bâilles, tu menaces le réveil
Et tu te lèves en grognant quand le Soleil dort encore
Une petite pause au bar, café avec deux sucres et croissant
Le métro sent le pourri, chair à canon et solitude
Tirso de Molina, Sol, Gran Vía, tribunal
Où est ton bureau pour que j'aille te chercher ?
Quand la ville se maquille de néon
Tu monteras sur mon cheval de carton
On pourra te voler tes jours, tes nuits non
Que tu es belle mon cœur, quand tu passes le maçon crie
L'obsédé du wagon se touche en pensant à toi
La voix de ton patron rugit : Ce n'est pas l'heure d'arriver
Tandis que tes mains classent, ton esprit commence à naviguer
Tirso de Molina, Sol, Gran Vía, tribunal
Où est ton bureau pour que j'aille te chercher ?
Quand la ville se maquille de néon
Tu monteras sur mon cheval de carton
On pourra te voler tes jours, tes nuits non
Heures ambiguës qui mélangent l'ivrogne et le lève-tôt
Danse de costumes sans corps au rythme obscène du wagon
Ça fait des siècles qu'on a pensé : Demain ça ira mieux
C'est trop tôt pour le désir et trop tard pour l'amour
Tirso de Molina, Sol, Gran Vía, tribunal
Où est ton bureau pour que j'aille te chercher ?
Quand la ville se maquille de néon
Tu monteras sur mon cheval de carton
On pourra te voler tes jours, tes nuits non