Zingaro
Umberto Tozzi
Zingaro
Zingaro, je veux vivre comme toi
aller où je veux, pas comme moi
et quand tu trouves un coin dans la ville
monter la manège et le disque d'il y a un an.
Zingaro, sens l'odeur de l'oxydé
fais gaffe à ne pas tomber malade de la civilisation
ta femme chez le coiffeur, c'est ce que tu veux
l'école te vole tes enfants, ils ne sont plus à toi.
Zingaro, dent d'or de Hongrie
d'un plat de tes haricots, qu'est-ce que ça peut être
la nuit, je dors au feu si ça me tombe dessus
mais zingaro, je veux vivre comme toi
j'habite là, mais je m'en vais
c'est une fortune et puis il n'y a plus de poésie
elle pèse sur moi plus que
toute la neige que tu as vue au fil des ans.
Zingaro, je veux vivre comme toi
oh zingaro, je veux vivre comme toi
oh zingaro, je veux vivre comme toi
oh zingaro, je veux vivre comme toi
Zingaro, ce sein au lunaparK
et c'était le tir à la cible à mes yeux
ma mère disait, zingaro, tu finiras mal
et maintenant que je suis zingaro, c'est elle qui a gagné.
Je sens que ça va, je sens que ça va
la fumée des beignets, voilà la liberté.
Vent qui passe, vent qui passe
je ne suis pas une Ferrari, et pourtant je sens que ça va.
Va Va Va Va Van.
Mon ami, mon Dieu
dis-moi la vérité, le fou, c'est moi
qui aime plus, qui a les nerfs à plat
plus je regarde vers le ciel, plus je me sens seul.
Zingaro, je veux vivre comme toi
oh zingaro, je veux vivre comme toi
oh zingaro, je veux vivre comme toi
oh zingaro, je veux vivre comme toi
Zingaro, je veux vivre comme toi
aller où je veux, pas comme moi
et quand tu trouves un coin dans la ville
monter la manège et le disque d'il y a un an.
Je sens que ça va, je sens que ça va
la fumée des beignets, voilà la liberté.
Mon ami, mon Dieu
dis-moi la vérité, le fou, c'est moi
qui aime plus, qui a les nerfs à plat
plus je regarde vers le ciel, plus je me sens seul.
Vent qui passe, vent qui passe
lai la la la la la.
Va Va Va Va Va Van