La Viajera
SOLEDAD
La Voyageuse
Je suis une voyageuse éternelle, amoureuse de ton Soleil
De pampa et de silence, de salines et de mistol
Des eaux qui se jettent dans un suicide magistral
Jungle verte, mate amer et humidité
Je suis la trace d'une étoile bleue
Lamentation mapuche, larmes du sud
Qui sont devenues un iceberg, d'un froid glaciaire
Gelant les regards, remplissant de paix
Désert, distance cruelle
Soupirs sur le Chaltén
Miracle, d'un peuple qui
Traverse le temps juste pour que tu puisses le voir
De bleu et blanc, j'ai le cœur
Je suis le sang de cette terre
De bleu même si ça me coûte un peu de douleur
Être heureux ça coûte parfois
Ça coûte parfois mon cœur, et ça coûte toujours
Cordillère et gloire, croisement et liberté
Vins et mélodies pour séduire
Collines colorées, lacs et large mer
De la côte nord de la grotte au Cadillal
Un petit chemin coya va vers le ciel et au-delà
De citron et de sucre, la baguala pleurera
Où le Soleil se lève sur le doux fleuve côtier
Illusion de pêcheurs, canoës de cristal
Et nous aurons toujours foi
Bénie, ma terre est
Ma Mère protégera
Distribuant des bénédictions qui nous viennent de Luján
De bleu et blanc, j'ai le cœur
Je suis le sang de cette terre
De bleu même si ça me coûte un peu de douleur
Être heureux ça coûte parfois
De bleu et blanc, j'ai le cœur
Je suis le sang de cette terre
De bleu même si ça me coûte un peu de douleur
Être heureux ça coûte parfois
De bleu et blanc, j'ai le cœur
(Je suis le sang de cette terre)
(De bleu même si ça me coûte un peu de douleur)
(Être heureux ça coûte parfois)
De bleu et blanc, j'ai le cœur
Je suis le sang de cette terre
De bleu même si ça me coûte un peu de douleur
Être heureux ça coûte parfois