Madre

Je ferme les yeux et tout de suite je l'imagine
Avec tout le respect, comme toujours si belle sa
Visage joyeux, magnifique, plein de vie, je lutte
Pour que je n'aie pas à manquer de nourriture, elle m'a
Donné la vie, m'a sorti de la misère, m'a tendu sa
Main et m'a donné son soutien, tes conseils me disaient
Tant de choses si belles, quand je pourrai te
Faire vivre comme une demoiselle, son rire

C'est le ciel, ses yeux, deux étoiles, l'amour qu'elle me donne
Est pur et sincère, elle m'a donné la chaleur d'une mère et
Avec toute raison, tout ce que j'exprime vient
Du cœur, celui qui a sa mère vivante, je lui
Dis maintenant de l'aimer, de la chérir, de ne pas la laisser
Seule, d'essayer d'être avec elle à chaque instant
Car une mère, c'est toujours une mère et une mère, c'est
Unique, une fois encore, encore une fois et aujourd'hui
Pour toi, je me souviens, comme mère, il n'y en a pas d'autre

Je paie pour mes erreurs
C'est regrettable, mais je suis un désordre total
Regretté, mais trop tard, la justice s'est
Occupée de mes maux, c'est ironique de penser
À ça, cinq frères et moi, j'étais le premier
Garçon, le seul garçon, c'était un désir que ma
Mère a souhaité et si ingrat que je suis devenu
Que je ne mérite même pas son affection, mais ma
Mère sera toujours là, ses 9 mois de
Grossesse parlent pour moi, comme tu me manques, maman
Ces conseils, je veux les entendre, mais
Comme tu me manques, maman

J'allume la lumière
Dans ma chambre et je cherche dans ma poche, je sors le
Briquet et j'allume une cigarette
Je pense à elle et tout de suite je rougis
Des larmes commencent déjà à couler de mes yeux
C'est à cause de mon style, ma façon d'être et de vivre
Que sans le vouloir, je lui fais toujours du mal
Il ne peut pas être que j'aie été un homme si
Ignorant pour ne pas donner de valeur à ce bijou

Ce diamant, ma mère, je crois que je vais pleurer
Et je veux te serrer dans mes bras, je veux aussi
T'embrasser, je veux te rejoindre pour exprimer ce
Que je ressens et pour ne pas l'avoir fait avant
Ma mère, je le regrette, oh là là, quel grand
Douleur j'ai, un hommage en vie à te donner

Maman, je viens au nom du père
Du Saint-Esprit, tu me donnes ta bénédiction
Et le lendemain, je me lève tranquille avec
Espoir, je regarde vers l'avenir, je te prends par
La main et mon chemin est sûr, mon ironie
Et ma méchanceté s'enterrent, car
Dieu règne dans le ciel et toi, tu règnes sur la
Terre.