La Tarde Se Ha Puesto Triste
Pedro Luis Ferrer
L'après-midi est devenu triste
Un petit oiseau a volé
Emportant dans son vol éternel
Le plus doux, le plus tendre que la terre m'a offert
Mais en partant, il a laissé
Comme gage de réconfort
Une plume de leurre que je garde avec tendresse
L'oiseau que, petit, j'ai ramassé triste du sol
L'après-midi est devenu triste
La pluie a une odeur
Qui me rappelle l'oubli de cet amour
Maman, de qui as-tu appris
Que quand une étoile tombe
Si on demande à voix basse
Notre désir se réalise
Combien de lumières prometteuses, sont tombées sur ton mouchoir
Et en silence tu as demandé, ce qu'ils n'ont jamais accordé
L'après-midi est devenu triste
La pluie a une odeur
Qui me rappelle l'oubli de cet amour
L'après-midi est devenu triste
La pluie a une odeur
Qui me rappelle l'oubli de cet amour
Ne demande pas aux étoiles d'image pour mon corps
Ni l'écho de ma mélodie, ne demande rien je t'en prie
Maman, je veux que tu me cherches là où les miroirs
Se réfugient à l'ombre et dans le silence de la glace
L'après-midi est devenu triste
La pluie a une odeur
Qui me rappelle l'oubli de cet amour
L'après-midi est devenu triste
La pluie a une odeur
Qui me rappelle l'oubli de cet amour
Maman, je veux que tu me cherches là où les miroirs
Se réfugient à l'ombre et dans le silence de la glace
Maman, ma présence suffit, tu m'as fait parler sur la terre
Ce geste clandestin de ton amour sur mes vers
L'après-midi est devenu triste
La pluie a une odeur
Qui me rappelle l'oubli de cet amour
L'après-midi est devenu triste
La pluie a une odeur
Qui me rappelle l'oubli de cet amour
Un petit oiseau a volé
Emportant dans son vol éternel
Le plus doux, le plus tendre que la terre m'a offert
Mais en partant, il a laissé
Comme gage de réconfort
Une plume de leurre que je garde avec tendresse
L'oiseau que, petit, j'ai ramassé triste du sol
L'après-midi est devenu triste
La pluie a une odeur
Qui me rappelle l'oubli de cet amour
L'après-midi est devenu triste
La pluie a une odeur
Qui me rappelle l'oubli de cet amour