Fado do Cacilheiro
Nuno da Câmara Pereira
Chanson du Cacilheiro
Quand j'étais jeune
Je l'ai emmenée dans le bateau
Une fille audacieuse
J'ai manœuvré et je l'ai aimée
Et je me suis accroché à elle
Pour le reste de ma vie
Parfois chez une personne
L'âge ne pardonne pas
Fait battre le cœur
Mais j'ai une grande fierté
À vivre ma jeunesse
Dans cette génération
Je suis marin
De ce vieux cacilheiro
Un compagnon dévoué
Petit berceau du peuple
Et en naviguant
L'âge est arrivé
Ah... Les cheveux blanchissent
Mais le Tage est toujours nouveau
Tout le monde habite une rue
Qu'ils appellent toujours la leur
Mais moi, je ne les envie pas
Mon quartier est sur les eaux
Qui chantent leurs peines
Et ma rue, c'est le Tage
Une certaine nuit au clair de lune
Je naviguais
Et debout à la proue
J'ai vu ou alors rêvé
Que les bras du Christ-Roi
Étreignaient Lisbonne
Je suis marin
De ce vieux cacilheiro
Un compagnon dévoué
Petit berceau du peuple
Et en naviguant
L'âge est arrivé
Ah... Les cheveux blanchissent
Mais le Tage est toujours nouveau