Прятки (Pryatki)

On est assis à la table
Tu es en face de moi
C'est la flemme de bouger
Mais tu veux de l'ardeur
Je te regarde
Et j'en ai envie aussi
Qu'on fasse couler du rhum
Sur ta bougie
Tu te lèves et t'avances
À travers la salle dansante
Tu bois dans le verre
Ce que tu n'as pas osé dire
Les visages s'effacent
Et les voix étrangères
On va s'amuser
Et des merveilles nous attendent !

Le matin commencera par un février
Devenu solide et chaud
Mon calendrier a dispersé tous les doutes et autres conneries
Dans un lointain immaculé, toutes ces merdes…
Les portes se ferment et les lumières s'éteignent
On reste tous les deux ce soir, ensemble
On va essayer
De vivre nos jours et continuer

Pas à pas, de plus en plus haut
Je vais t'enlever
Tu respire par coups
Berçant l'étoile
Tu serres dans tes mains
Le drap noir
Et on sombre joyeusement
Dans ce doux paradis
Les étoiles s'éteignent sous nous
Puisqu'on est haut
Tu accroches du pied un nouveau tome de Foucault
Et il tombe au sol, sans avoir eu le temps de souhaiter, ce que j'aimerais voir
Ce que j'aimerais comprendre...

Le matin commencera par un février
Devenu solide et chaud
Mon calendrier a dispersé tous les doutes et autres conneries
Dans un lointain immaculé, toutes ces merdes…
Les portes se ferment et les lumières s'éteignent
On reste tous les deux ce soir, ensemble
On va essayer
De vivre nos jours et continuer.