La Vi Llegar (part. Raúl Iriarte)
Miguel Calo
Je l'ai vue arriver (feat. Raúl Iriarte)
Je l'ai vue arriver, caresse de sa main brève
Je l'ai vue arriver, alouette qui a frappé la neige
J'ai pu lui dire mon amour
Il se fond dans le mystère
D'un tango caressant
Qui gémit pour nous deux
Et le bandonéon
Rugissement amer dans l'oubli
Je pleure sa voix
Qui s'est brisée dans la brume dense
Et dans le désespoir
Aussi cruel que jamais
Je l'ai vue partir
Sans un mot d'adieu
C'était mon monde d'illusion
Le cœur le savait
Qui se souvient encore de son égarement
C'était mon monde d'illusion et il s'est perdu pour moi
Me plongeant dans l'ombre de la douleur
Il y a un fantôme dans la nuit interminable
Il y a un fantôme qui rôde dans mon silence
C'est le souvenir de sa voix battant de sa chanson
La nuit de son oubli et de son ressentiment
Et le bandonéon
Dit son nom dans son gémissement
Avec cette voix
Qui l'appelle depuis l'oubli
Et ce désenchantement brutal qui me condamne
Je l'ai vue partir sans un mot d'adieu