RAVEN
Mejibray
CORBEAU
Résonance, drapeau levé
Les voix s'éparpillent
Fonctionnaires sournois
Allument le feu chez les minorités
Ne meurs pas, ça va aller
L'irresponsabilité vole, c'est l'affaire des autres
Les grands patrons disent : « Pour l'avenir à venir »
Le peuple se prend la tête
Mais plutôt que ça, on se demande si on vit vraiment
Quand on ouvre la bouche, on n'est pas reconnu
Les adultes imposent le silence du regard
Les claviers muets sont écrasés, jetés, perdant demain
Les costumes échangés
Sont engloutis par les vagues de la répression
Même les fils les plus fins sont coupés, nous laissant dans l'obscurité de la solitude
Les matins où l'on souhaite mourir, même l'espoir s'évapore de nos bouches
Personne ne remarque ceux qui pleuvent
Avec des ailes noires et troubles, on ne peut pas voir demain
Les nuits où l'on veut disparaître, il n'y a nulle part où se tourner
On était censés se tenir la main, mais on finira par abandonner
Si un jour, on peut voir la lumière au bout du vol
Il n'y a pas de lumière
Salut, anniversaire sans ailes !!
Ni à droite ni à gauche, je ne sais pas
Je ne me comprends même pas
Dire « je veux mourir » devient un mal dans ce monde
Un monde où l'information circule
Nos blessures sont abandonnées
Les mots tourbillonnent, étouffant la solitude en larmes
Les matins où l'on souhaite mourir, même l'espoir s'évapore de nos bouches
Personne ne remarque ceux qui pleuvent
Avec des ailes noires et troubles, on ne peut pas voir demain
Les nuits où l'on veut disparaître, il n'y a nulle part où se tourner
On était censés se tenir la main, mais on finira par abandonner
Si un jour, on peut voir la lumière au bout du vol
Comme si le matin revenait, est-ce que cette voix atteindra aussi
Les jours qui viendront un jour
Nous sommes des corbeaux voyageurs
Peu importe les blessures qu'on ne peut pas dire
On crie maintenant parce qu'on est en vie
Même si on vit, on finira par mourir un jour
On vit, donc on mourra un jour
Dans un instant de vie
Si on peut ressentir le bonheur, ce serait déjà bien.