La Sombra De Una Palmera
Manolo Garcia
L'Ombre d'un Palmier
La chaleur que tu m'as donnée
N'est jamais revenue.
Je n'ai pas trouvé d'autre merle blanc.
Il n'y en a pas sous le ciel.
Du vol de tes colombes,
De l'aile de ton chapeau,
Je me balançais sur le rebord
Des airs que tu te donnais.
Des éventails par tes cils
Qui chaque fois que tu me regardais
Me faisaient plier les cannes
Bâtons de parapluie.
L'ombre d'un palmier
Est nourriture pour l'âme.
Maintenant que tout est passé ;
Brume des sentiments.
Nostalgie d'un autre temps
Où ta présence m'honorait
Qui était ton amitié sincère,
Désintéressée et vraie.
De l'ombre, de l'ombre que j'aimais.
De l'ombre, de l'ombre qui est partie.
L'ombre de ton palmier
Me protège, c'est une rencontre.
Avec ses bras elle m'entoure,
Elle apaise ma souffrance.
C'est un désert d'attentes,
D'aube brûlante,
De matins qui fleurissent
Comme des troncs de serpents.
L'ombre d'un palmier
Est nourriture pour l'âme,
C'est un désert de sable.
Maintenant que tout est passé,
Brume des sentiments.
De l'ombre, de l'ombre que j'aimais.
De l'ombre, de l'ombre qui est partie.