Canzoneta (part. Armando Laborde)

La bouche, le passage, au coin de la ruelle
Bodegón Genaro et son accordéon

Canzoneta grise d'absence
Cruel malheur de vieilles peines
Cachées dans les ombres
Du bistrot

Douleur de vivre
Oh maman mia
J'ai la tête blanche
Et je suis toujours à cette table
Accroché à la tiédeur de l'alcool

Quand j'entends O sole mio
Senza mamma e senza amore
Je ressens un froid ici dans le cœur
Qui me remplit d'anxiété

C'est l'âme de ma maman
Que j'ai laissée quand j'étais enfant
Je pleure, pleure, oh sole mio
Moi aussi je veux pleurer

La bouche, le passage, au coin de la ruelle
Genaro et son accordéon s'en vont déjà

Peu importe mes vêtements
S'ils se salissent avec les verres
Qu'il a renversés
Dans mon tremblement frénétique

J'ai rêvé de Tarento
Avec cent retours
Mais je suis toujours ici dans la bouche
Où je bois mes chagrins
Avec l'âme triste, brisée
Et sans pardon

Quand j'écoute O sole mio
Senza mamma e senza amore
Je ressens un froid
Dans le cœur
Qui me remplit d'anxiété

C'est l'âme de ma maman
Que j'ai laissée quand j'étais enfant
Je pleure, pleure, oh sole mio
Oh sole, oh sole mio
Moi aussi je veux pleurer