Cerraron Chipinque
José Madero
Ils ont fermé Chipinque
Retourne à la maison, s'il te plaît
Le printemps m'a volé ta présence et je ne supporte plus cet hiver
Le froid est devenu plus féroce, il a tué ma voix
Et je meurs de te dire que je suis en train de mourir
Et que la Sierra Madre a l'air si seule
Depuis mon lit, je renonce au mélodrame
Quand on ne ressent plus rien, que ça ne se sente plus rien
Que la pièce se termine enfin, trouve le moyen de me dire l'heure
Quand on ne ressent plus rien, et que le soleil emporte l'ombre
Et que tu ne sois plus si brisée, et que ma bouche te répare
Je compte les heures jusqu'à ce qu'on ne ressente plus rien
Hiver, tu m'abandonneras
Tu serais incapable de me déshabiller ainsi avec ton regard
Oui, c'est vrai, tu dis la vérité, on me paie pour chanter
Tout sort de cette coupe
Quand je ne ressens plus rien, que ça ne se sente plus rien
Que la pièce se termine enfin, trouve le moyen de me dire l'heure
Quand on ne ressent plus rien, que tout joue contre moi
Crier ma défaite, que tu sois fière
Je compte les heures, compte-les
Approche-toi, dis-le moi
Quel salaud et sans vergogne je suis
Ils ont raison, ils ont raison
Ce n'est pas qu'une rumeur
On aura la conversation
Sur à quel point je suis méprisable
Ils ont raison, ils ont raison
Peut-être un peu pire
C'est pourquoi je chante ça en ton honneur
La Sierra Madre dans l'oubli
Opposée à ton visage, chaque matin
Je veux ne rien sentir, quand ça ne se sente rien
Et que tout joue contre moi, crier ma défaite
Et que tu sois fière
Je compte les heures jusqu'à ce qu'on ne ressente plus rien, uh-oh
C'est pourquoi je chante ça en ton honneur