El Camino de La Vida (part. Trío América)

Vite comme le vent
Les jours et les nuits
De l'enfance passent
Sans qu'on s'en rende compte

Un ange nous offre
Ses soins
Tandis que ses mains tissent
Les distances

Puis viennent
Les années de jeunesse
Les jeux, les amis
L'école

L'âme commence à définir
Ses contours
Et le cœur commence
À cultiver un rêve

Et jaillissent comme une source
Les douceurs du premier amour
L'âme veut déjà s'envoler
Et vole vers une illusion

Et on apprend que la douleur
Et la joie
Sont l'essence
Permanente de la vie

Et puis quand nous sommes deux
Luttant pour un idéal
Nous formons un nid d'amour
Refuge qu'on appelle foyer

Et on commence une nouvelle étape du chemin
Un homme, une femme
Unis par la foi
Et l'espoir

Les fruits de l'union
Que Dieu a bénis
Rendent le foyer joyeux
Par leur présence

Qui peut-on aimer plus
Que nos enfants
Ils sont la prolongation
De notre existence

Après tant d'efforts et de veilles
Pour qu'ils ne manquent de rien
Pour qu'en grandissant ils aillent loin
Et atteignent cette bonheur tant désiré

Et jaillissent comme une source
Les rêves de leur cœur
Leurs âmes veulent déjà s'envoler
Et volent vers une illusion

Et ils découvrent que la douleur
Et la joie
Sont l'essence permanente
De la vie

Mais ensuite quand ils s'en vont
Certains sans dire adieu
Le froid de la solitude
Frappe notre cœur

C'est pourquoi, mon amour, je te demande
Comme je le demande à Dieu
Si j'atteins la vieillesse, que tu sois avec moi