chic

Eh, eh, eh, Izi
Ue ue, ue ue, e ue ue
E ue ue, ue ue

La lumière filtre d'en haut et ça a l'air presque beau
J'aime jamais un putain de truc
Mais ce matin c'est différent
Qu'est-ce qui me traverse l'esprit
Ça tourne, ça tourne pas si je pense déjà mal
Pense que j'ai la mer et que c'est là que je laisse
Noyer les soucis, comme ça on s'éclaircit
Chaque accent a sa place
Chaque vinaigre a son moût
J'ai le diabète et c'est un monstre
Des feuilles sèches dans les bois
Des craquements dans le couloir
Quand on se sépare
Retourner à la maison
Quand le soleil descend doucement
Et après dresser des tables, disparaître, revenir
Fuir, mourir pour vivre mieux
Pour vivre à temps pour vivre le temps
Pour vivre le temps pour de vrai
Les voitures, le moyen
Les mains avec le majeur
Les rafales, le vent
Reste ou remède
Rival que j'ai derrière, rivaux que je freine
Revanche d'amis que j'aime et que j'ai derrière

Et je ne t'entends pas depuis des jours
Et je voyage seul
Et je ne m'attends pas à ce que tu reviennes
Mais pas non plus à ce que je vole parce que
Quand je plane d'en haut
Je vois vraiment le monde
Tu vas doucement, je pars
Je savais déjà que
Si quelqu'un me donne la force
Frérot, je me renforce comme ça, fais comme tu veux
Personne ne me donne la force
Mais je m'en sors comme ça, frère
Je porte les habits d'hommes chics dans mes rêves
Mais dans la réalité je porte des jeans
Je ne descends pas avec des skis mais je sors avec ceux
Qui montrent qu'ils savent vraiment me comprendre

Je pensais à moi et à toi
Allongés nus dans le lit
Je ne veux pas de couvertures
Parce qu'elles cachent la fierté
Alors je prends de toi et tu prends de moi
Comme si c'était notre jour
Comme si on disparaissait en une seconde, toi et moi

En retard de mois, loyer
Je me souviens de moi petit
Tout ce que je voudrais je ne l'ai pas
Chaque rose qu'elle vend a gagné
Chaque pose que tu prends est un poids
Chaque chose que tu casses est noire
Chaque joint que je fume est un problème en moins
Chaque fois que je casse je me casse vraiment
On mange, mais manger seul ça me fatigue
Comme chaque fois seul dans cette pièce
Plongé dans le noir, des tonnes de papier mâché, bête chaude
Ma salle de sport c'est des notes
La nuit le front transpire
Mais qui s'en fout de l'eau
La larme sur le visage, si je grave je souris
Si ça casse, si cette eau je ne dois pas la payer
Et tu n'es pas comme moi
Tu n'as pas dormi à la gare avec moi
Tu n'as pas appelé les amis
Pour savoir s'il y avait un lit
Même brûlé, même mal en point
Je n'ai jamais mis un sou, frérot
Juste parce que je ne l'avais pas
Et il n'y a pas de secours
Juste la lumière qui vient du ciel

Et je ne t'entends pas depuis des jours
Et je voyage seul
Et je ne m'attends pas à ce que tu reviennes
Mais pas non plus à ce que je vole parce que
Quand je plane d'en haut
Je vois vraiment le monde
Tu vas doucement, je pars
Je savais déjà que
Si quelqu'un me donne la force
Frérot, je me renforce comme ça, fais comme tu veux
Personne ne me donne la force
Mais je m'en sors comme ça, frère
Je porte les habits d'hommes chics dans mes rêves
Mais dans la réalité je porte des jeans
Je ne descends pas avec des skis mais je sors avec ceux
Qui montrent qu'ils savent vraiment me comprendre

Je pensais à moi et à toi
Allongés nus dans le lit
Je ne veux pas de couvertures
Parce qu'elles cachent la fierté
Alors je prends de toi et tu prends de moi
Comme si c'était notre jour
Comme si on disparaissait en une seconde, toi et moi

Eh, eh, eh, Izi
Ue ue, ue ue, e ue ue
E ue ue, ue ue