La Mala Educación
 IZAL
La Mauvaise Éducation
Je demande pardon pour mes manières si je ne me lève pas
J'en ai marre de tendre les mains et que l'on brise mes bras
Et si jamais je mens, je jure que je le ferai en racontant toute ma vérité
Je sourirai juste assez pour ne pas payer les pots cassés de toute la ville
Et tu en as déjà marre de faire bonne figure face à la douleur
Qu'on te demande en même temps de belles mensonges et qu'on parle franchement
Et qu'on fasse semblant de se connaître et de s'aimer, étant deux étrangers
Fatigués des fleurs, des cinémas, des bougies, des protocoles, des menteurs qui sont déjà partis
Tu saignes, tu ris, tu pleures
Tu as une forme, une masse, un volume et une couleur
Tu as tes blessures et seulement toi connais leur goût
Tu saignes, tu ris, tu pleures
Tu as une forme, une masse, un volume et une couleur
Et comme bouée de sauvetage, une sincérité habillée de mauvaise éducation
Une fois les prémisses de cet nouvel état établies
La rumeur courra pour que tout le monde sache combien nous avons changé
Et pourtant, au plus profond de son cœur, quelque chose de lumière s'est glissé
Elle a murmuré les mots, les vérités qui apparaissent sur sa croix
Tes coups ne guérissent pas, ne nettoient pas ta boue
Tes yeux ne regardent pas, tes mains ne touchent pas
Tu saignes, tu ris, tu pleures
Tu as une forme, une masse, un volume et une couleur
Tu as tes blessures et seulement toi connais leur goût
Tu saignes, tu ris, tu pleures
Tu as une forme, une masse, un volume et une couleur
Et comme bouée de sauvetage, une sincérité habillée de mauvaise éducation
Je saigne, je ris, je pleure
J'ai une forme, une masse, un volume et une couleur
J'ai mes blessures
Et seulement moi connais leur goût
Et tu en as déjà marre de faire bonne figure face à la douleur