La Milonga de Buenos Aires
Ivo Pelay
La Milonga de Buenos Aires
Au son de ta majesté
Aujourd'hui je t'ai croisée
Dans ma grande ville
Et en toi j'ai découvert
Que tu es la copie
D'une que j'ai oubliée
Et que, comme toi
Elle était portègne
Tu es la fleur de Buenos Aires
Petite portègne adorée
Digne petite-fille de la belle
Qui se promenait majestueusement
Dans ce grand village
Aux fenêtres coloniales
Et aux patrouilles fédérales
Tu es la fleur de Buenos Aires
Petite portègne idolâtrée
Copie fidèle de cette image
Qui est partie depuis longtemps
Tu es la fleur de la ville
Ton visage a hérité
La sérénité
De celle qui est passée
Tu me fais revenir
À ce passé-là
De mon amour d'hier
Tu es une copie fidèle