Dajte mi vino

La vie n'est pas toujours ce que Dieu sait
Mais au cas où, je prends toujours ce qu'on me donne
Un quart de pain, un mètre de ciel et un chapeau plein de rêves
Mais le Diable veille à ce que ça lui soit agréable
Alors parfois, tout ce bazar se noie dans le vin

Donnez-moi du vin, que le vin coule à flots
Tant que les jours passent, surtout les nuits
Car ici, il y a la tristesse, ma fidèle compagne
Et quand il y a de la tristesse, il faut bien se saouler

Donnez-moi du vin, je n'ai pas d'autres désirs
Ni de proches ni de meilleurs amis
Car ici, il y a la tristesse, ma peste noire
Et quand il y a de la tristesse, il faut bien se saouler

À l'automne, quand le robinier perd ses feuilles
La malchance me poursuit, tout ce que je commence échoue
Je tombe encore amoureux d'une femme qui n'est pas à moi
Je soigne ce vieux mal avec un vieux remède
Bien sûr, avec du vin, je ne vais pas prendre du lait

Donnez-moi du vin, que le vin coule à flots
Tant que les jours passent, surtout les nuits
Car ici, il y a la tristesse, ma fidèle compagne
Et quand il y a de la tristesse, il faut bien se saouler

Donnez-moi du vin, je n'ai pas d'autres désirs
Ni de proches ni de meilleurs amis
Car ici, il y a la tristesse, ma peste noire
Et quand il y a de la tristesse, il faut bien se saouler

(- Oh ! Qu'est-ce que vous m'avez refilé ? Ce pichet est vide !
- Quoi ?
- Je ne sais pas, mais il n'y a rien ! Appelle le serveur ! Où est le serveur ?
- Le serveur ! Il est parti.
- Parti !
- Parti ! Un serveur qui n'est ni ici ni là-bas !)

Quand il y a de la tristesse, tristesse, ici
Quand il y a de l'ivresse, ivresse, ouais
Quand il y a de la tristesse, il faut bien se saouler

Quand il y a de la tristesse, tristesse, ici
Quand il y a de l'ivresse, ivresse, ouais
Quand il y a de la tristesse, il faut bien se saouler