El 9 de Abril
Diomedes Díaz
Le 9 Avril
Le neuf avril
C'est un plaisir
D'avoir devant moi tant
De personnes distinguées
Et je donne de mon goût
Pour qu'ils soient contents
Mais j'aimerais qu'on me pardonne
Quand on me voit pensif
Ne demandez rien, ne dites rien
Mieux vaut me demander des chansons
Mon âme résonne
À ce que vous avez demandé
Mon âme résonne
À ce que vous avez demandé
Pourtant, je suis toujours
dans mes pensées
Et dans mon chant sentimental
Se reflète un grand lys
Et dans mon chant sentimental
Se reflète un grand lys
Je suis sûr que mes amis
Pensent déjà à autre chose
Peut-être diront-ils que si je chante
Je n'ai pas de raison
D'être triste. Mais en l'homme
Pénètrent des peines qui au cœur
Permettent, et à la fête
Je prends un verre et je sens
La fête savoureuse
À l'opposé, ce sont des choses
Si l'on souffre en silence
À l'opposé, ce sont des choses
Si l'on souffre en silence
Il s'inquiète
De ce qui m'arrive
Ça fait deux ans que j'ai perdu
Ce qui en cinq m'avait apporté
Il s'inquiète
De ce qui m'arrive
Ça fait deux ans que j'ai perdu
Ce qui en cinq m'avait apporté
Je suis la rivière qui est née
Dans la montagne et qui sèche en été
Je suis la récolte perdue
À cause du manque d'assistance
Je suis le turpial qui est tombé
Dans la cage à cause
De l'innocence
Je suis l'homme
Qui, en étant homme,
N'a pas cessé d'exister
Je suis le 9 d'avril
Je suis le 13 février
Je suis le 9 d'avril
Je suis le 13 février
Je suis le souvenir même
De celui qui est né ce jour-là
Je suis le mot mélancolie
Réfléchi dans un homme bon
Je suis le souvenir même
De celui qui est né ce jour-là
Je suis le mot mélancolie
Réfléchi dans un homme bon