Miyagebanashi
Creepy Nuts
Histoire de Souvenirs
Je te dis, apparemment, ça a tourné au désastre
Trop de choses se passent, c’est devenu un vrai chaos
Est-ce que c’était vraiment Shin Ookubo, ce que j'ai vu ?
Devant le plateau, perdu dans la nuit
Hide-kun était au téléphone avec Wanyu-san,
J'ai oublié de quoi ils parlaient
Regarde cette page, une vraie
On devait passer l'interview, ouais quel chemin !
Dans cette salle avec un papier peint d’un autre âge,
Je mate tout en dévorant une pizza Domino'
Un DVD du Budokan de Rainmaster
On discutait en regardant, et si…
Je ne comprends plus trop ce qui se passe
En vrai, je reste encore dans ma bulle
Je me fais réveiller par la pluie et le mur
Quel enfer, ça me rend dingue !
DJ Hamaya me fait dégouliner jusqu'au matin,
Et chez Tera-san, je fais des spins sur les disques
J'étais juste dans le coin, balancé et ivre,
Je rigolais entre deux shots, là, c'était toujours comme ça
À bord du bus, lentement je descends,
Le paysage défile à travers la vitre, c’est dingue,
Tout cela m'unit ici,
Alors viens me rejoindre dans la nuit
Si je me retourne,
Des histoires de souvenirs me submergent comme une montagne,
Même pour moi,
Et pour toi,
Une histoire qui sonnait fausse mais j’en rigole comme un idiot
Y’a pas de raison d'avoir ce genre de nom
Sur la crête de l'hiver, je ne veux pas rêver
Je crois que ça va exister, c’est ce que je pense sans fin,
Un état d’esprit de Izumigaoka et Nagaoka
Une foule vide dans un live de ouf, c'est déjà enchaîné,
Le parc glacé, un bac à mandarines,
Tout le monde sur le tarmac à la galerie,
Je me fais un shopping là, l'air frais arrive
Pas trop assis, d’un style un peu en bousculade,
Je grimpe à bord d’un bus à fond la caisse,
Le bruit de la roue commence à tourner,
Des souvenirs et des amateurs, c’est un sacré coin
Sur la route où ça défile, peu importe,
Les jours sans vitesse, c’est enfin un vrai boulot,
Maintenant, personne ne peut se dire qu'on est des moins que rien
Pas un combat, mais un vrai gros show
Coste, à Zepp Tokyo, tu sais quoi ?
Les rivaux de Tobikyu font leurs petits pas,
On avance, un pas à la fois
Si je me retourne maintenant,
À cet instant précis, tout déborde
Mais on veut en avoir plus,
On a vu fort, cela arrive bien
Si je me retourne,
Des histoires de souvenirs me submergent comme une montagne,
Même pour moi,
Et pour toi,
Une histoire qui sonnait fausse mais j’en rigole comme un idiot
Toi, tu travaillais à la bath, tu sais,
On se met au boulot, on vise la première place,
Devant ces gens, juste un blase
Combien de temps on laisse traîner des histoires ?
Ce jour-là, ces miracles à portée de main,
Ces doigts qui frôlent, capturent le monde,
Sous un gros oignon, tu sais,
Leurs sièges sont en train de changer la donne
On se connecte, on se relie,
Chaque histoire qu’on crée semble trop éloignée,
Écrire, c’est une vie passionnante,
Juste en se retournant, on chante.
Je te dis, apparemment, et pour la suite ?
Un chemin là où je rêve ? Une autre montagne à grimper ?
Une pizza du style ? Comptage des coupes,
Bah, cette année aussi, je vais ouvrir la porte.