Volvió Una Noche
Carlos Gardel
Elle est revenue une nuit
Elle est revenue une nuit, je ne l'attendais pas
Il y avait sur son visage tant d'anxiété
Que j'ai eu de la peine à lui rappeler
Sa traîtrise et sa cruauté
Elle m'a dit humblement : Si tu me pardonnes
Le vieux temps reviendra encore une fois
Le printemps de nos vies
Tu verras que tout, nous sourira
Mensonge, mensonge, je voulais lui dire
Les heures qui passent ne reviennent plus
Et ainsi mon amour, lié au tien
N'est qu'un fantôme de l'ancien passé
Qui ne peut plus être ressuscité
J'ai tu mon amertume et j'ai eu pitié
Ses grands yeux bleus se sont ouverts très grands
Ma peine inaudite ils ont vite compris
Et avec une grimace de femme vaincue
Elle m'a dit : C'est la vie, et je ne l'ai plus revue
Elle est revenue cette nuit, je ne l'oublie jamais
Avec un regard triste et sans lumière
Et j'ai eu peur de ce spectre
Qui fut folie dans ma jeunesse
Elle est partie en silence, sans reproche
J'ai cherché un miroir et j'ai voulu me voir
Il y avait sur mon front tant d'hivers
Qu'elle a aussi eu pitié
Mensonge, mensonge, je voulais lui dire
Les heures qui passent ne reviennent plus
Et ainsi mon amour, lié au tien
N'est qu'un fantôme de l'ancien passé
Qui ne peut plus être ressuscité
J'ai tu mon amertume et j'ai eu pitié
Ses grands yeux bleus se sont ouverts très grands
Ma peine inaudite ils ont vite compris
Et avec une grimace de femme vaincue
Elle m'a dit : C'est la vie, et je ne l'ai plus revue