La Murga de Los Currelantes
Carlos Cano
La Murga des Travailleurs
Eh bien Seigneur, regardez le bazar qu'ils ont foutu,
avec la sortie, la maçonnerie
et la subversion, le ballon, les taureaux,
la loterie et les paris, les étiquettes, la télé.
Yus pikingli'r, tourisme, sofico, revenus,
les Allemands, des bombes à Palomares
- oh mon Dieu ! Et maintenant avec ce déballage de seins
et les camouflages, les serpents en habits de faux dévots.
Et c'est que les dentiers
ne sont plus solides pour ces conneries
et arrive la rupture et le personnel
qui s'est installé là-dedans
comme on tire de vieux à vieux
pendant que les haricots cuisent, lâche le chant :
Marie ! prends les rênes de ce travail autonome
Marcelo ! les chômeurs veulent bosser
Manué ! qu'est-ce que tu vas faire avec le cacique ?
Eh bien, on va lui donner un coup de tran tracatrán pico pala -ichimpón !-
et à bosser parabán parabán parabán pan pá.
Refrain
C'est la murga des travailleurs
qui va expliquer au public
le mécanisme pour avancer
de la manière la plus belle et populaire :
qu'il n'y ait plus de chômage et qu'il y ait du travail, école gratuite,
médecine et hôpital, du pain et de la joie, qu'on n'en manque jamais.
Que les émigrants reviennent vite, qu'il y ait de la culture
et de la prospérité.
Maroto ! sème la terre, ce n'est pas un domaine
Falote ! ça suffit de profiter du pot
Ramón ! il faut en finir avec tant de filou
Eh bien, on va lui donner le tran lacatrán pico pala
-¡chimpón !- et à bosser parabán parabán parabán pan pá.