La Fel de Prost Ca Tine
B.U.G Mafia
J'étais aussi con que toi
Ne lève pas la main pour caresser,
Ouvre la bouche juste pour crier,
Tu laisses des traces de douleur et de honte…
Autrefois, j'étais aussi con que toi…
8 heures du matin, vous êtes assis à table,
Mais tes enfants regardent le sol chez eux…
Ils sont effrayés, le silence est pesant,
On n'entend que deux cuillères qui mélangent dans les verres…
Et ils n'ont pas le courage de regarder leur mère,
Ils ont déjà vu dans la salle de bain qu'elle essaie de cacher la blessure,
Que tu es rentré tard hier soir, mort saoul,
Tout à coup, en mangeant, tu t'es arrêté et tu as pété un câble…
Tu as balancé ton téléphone contre le mur,
L'assiette a volé comme une bicyclette,
Au milieu de la nuit, les voisins autour
N'entendaient que ta voix crachant des insultes…
Tu as hurlé à elle que tout était trop salé,
Sans savoir que les petits étaient cachés sous le lit
Et se tenaient par la main, pendant que toi, dans la chambre,
Tu frappais la femme de leur vie…
Tu déverses ta faiblesse sur ta femme
Et tu amputes tes enfants dès l'enfance…
Connard… Tu leur remplis la vie de honte…
Idiot… Autrefois, j'étais aussi con que toi…
Ne lève pas la main pour caresser,
Ouvre la bouche juste pour crier,
Tu laisses des traces de douleur et de honte…
Autrefois, j'étais aussi con que toi…
Tu aimes quand il pleut, mais tu ne vois pas qu'il pleut
Maintenant avec des larmes sur toi quand tu lui brises le cœur en deux,
Quand tu la fais se sentir comme si elle perdait la tête,
Quand tu fais le diable… Tu cries à elle comme un désespéré…
Elle est sans toi avec toi, tu lui tapes sans raison
Parce qu'elle dit ce qu'elle ressent, tu la brûles plus que con
Parce qu'elle voit ce que tu fais et comment tu mens comme un fou
Et comment tu te fous qu'elle voit que tu es avec une autre entre les cuisses…
Si seulement tu savais parler, mais tu lui montres que tu la frappes,
Montrer que tu te soucies de la maison serait suffisant, tu penses…
Elle est sans toi depuis longtemps, on dirait qu'elle s'est habituée,
Elle désire presque aujourd'hui ne pas t'avoir aimé…
Et tu vas mourir si tu la perds, tu ne crois même pas
Qu'à ton âge, tu es trop con pour savoir que tu perds…
Je suis plus jeune que toi, mais ça me rappelle moi,
Pas si longtemps, disons, j'étais aussi con que toi…
Ne lève pas la main pour caresser,
Ouvre la bouche juste pour crier,
Tu laisses des traces de douleur et de honte…
Autrefois, j'étais aussi con que toi…