Aduana de Palabras
Babasónicos
Douane des Mots
Salut de l'autre côté du grand verre
Il y a quelqu'un qui ne me ressemble pas
Et pourtant dans la grande ville
Sous l'influence des lampes tue-insectes
Nous sommes pareils, nous sommes des panthères noires à l'affût
Prêtes à dévorer
Une poignée de papier avec des mots
Tous ces mots que je ne peux ni veux écrire
Ils me désespèrent
Tous ces mots qui, par pudeur, ne savent pas
Parlent pour moi
Regarde-moi de loin et tu verras comment ton Dieu s'effondre en moi
Sous ce ciel de papier mâché
Entre la fumée d'encens et de patchouli
Tu es à un pas de laisser tout glisser
Et moi, sur le point de dire ce que je ne suis pas
Une poignée de papier avec des mots
Tous ces mots que je ne peux ni veux écrire
Ils me désespèrent
Tous ces mots qui, par pudeur, ne savent pas
Parlent pour moi
Ayant lâché les rênes de ma carrosse en cuir
Mon angoisse halète, mon esprit s'emballe
Mes mâchoires résolues réclament ton souffle
Une poignée de papier avec des mots
Tous ces mots que je ne peux ni veux écrire
Ils me désespèrent
Tous ces mots qui, par pudeur, ne savent pas
Parlent pour moi
Tous ces mots que je ne peux ni veux écrire
Ils me désespèrent
Tous ces mots qui, par pudeur, ne savent pas (Tous ces mots)
Parlent pour moi