Huinca - Onal (blanco Ladrón)
Atahualpa Yupanqui
100%
Huinca - Onal (voleur blanc)
(Chanson araucane)
Au bord du Toltem
Derrière un buisson épais
Avec un balancement gracieux
L'indienne lave son chamal.
Elle se redresse, se dégage
Lève son front au soleil
Et lance dans l'air son cri
Comme une sorte de chanson.
Huinca, trêve.
Huinca, voleur.
Tu m'as pris mon poulain,
Ma maison, ma vache ; et mon veau.
Huinca, trêve...
Huinca, voleur.
Mais son chant n'est pas un chant
Ni des joies qu'elle ne goûte.
C'est sa peine, c'est son chagrin
C'est sa douleur qui déborde.
Il n'y a pas de nipoñe, pas d'almulque
Pas de ruca, pas d'alchaqual.
L'indienne crie et se débat
Dans son grossier et rude sayal.
Tu m'as pris mon poulain
Ma maison, ma vache et mon veau.
Huinca, trêve !
Huinca, voleur !