Cancion de Buenos Aires
 Astor Piazzolla
 Astor Piazzolla
Chanson de Buenos Aires
Buenos Aires, quand je me suis senti loin,
Je ne trouvais que du réconfort,
Dans les notes d'un tango doux,
Que pleurait le bandonéon.
Buenos Aires, soupirant pour toi,
Sous le soleil d'un autre ciel,
Combien j'ai pleuré, mon cœur
Écoutant ta chanson nostalgique :
Chanson maléfique, chanson de Buenos Aires,
Il y a quelque chose dans tes entrailles que j'ai vécu et qui perdure,
Chanson portuaire, lamentation d'amertume,
Sourire d'espoir, sanglots de passion.
C'est le tango, chanson de Buenos Aires,
Née dans la banlieue qui règne dans le monde entier,
C'est le tango que je porte très profondément,
Enfoncé au plus profond du cœur créole.
Buenos Aires, où le tango est né.
Ma terre chérie,
Je voudrais pouvoir t'offrir
Avec mon âme dans un chant,
Et je demande à mon destin la faveur
Que si à la fin de ma vie
J'entends le pleur du bandonéon
Entonnant sa chanson nostalgique :
Chanson maléfique, chanson de Buenos Aires,
Il y a quelque chose dans tes entrailles que j'ai vécu et qui perdure,
Chanson portuaire, lamentation d'amertume,
Sourire d'espoir, sanglots de passion.











