Paulina
Andrés Obregón
Paulina
Jolie, je lui disais
Belle dame, la nuit elle aimait
Et un surnom que j'ai inventé, je l'ai gardée sur WhatsApp
Pour l'embêter
Elle semblait si douce
Que dans le lit, elle ne faisait pas tout ce qu'elle faisait
Dans la vie, elle se peignait en guerrière
De mon amie et complice
Elle aimait discuter presque autant que moi
Elle était du genre à planifier, moi plutôt à improviser
Et tous les deux, on était idiots, immatures et incertains
Pour pardonner
C'était presque hier son anniversaire et ça fait deux mois qu'on n'a pas parlé
Et j'ai toujours la peur qu'elle m'ait oublié
Qu'elle ait déjà effacé les photos et brûlé toutes mes lettres
Alors que je laisse encore dans ma voiture son rouge à lèvres
Je n'ai pas effacé les photos, ni brûlé ses lettres
Ni cessé de l'aimer
Elle s'appelait
Mais je ne l'ai jamais appelée par son nom
Elle aimait regarder la Lune, du pop-corn le dimanche
Se réveiller jusqu'à 3h00
Elle aimait un 'je t'aime' très tôt
La bière, la tequila et le mezcal
Elle me demandait huit baisers en partant
Et un de plus
C'était presque hier mon anniversaire et ça fait trois mois qu'on n'a pas parlé
Et j'ai toujours la peur qu'elle m'ait oublié
Qu'elle ait déjà effacé les photos et brûlé toutes mes lettres
Et même si j'ai déjà retiré de ma voiture son rouge à lèvres
Je n'ai pas effacé les photos, ni brûlé ses lettres
Ni cessé de l'aimer
On aurait fêté quatre ans et ça fait six mois qu'on n'a pas parlé
J'ai presque la certitude qu'elle m'a oublié
Qu'elle ait déjà effacé les photos et brûlé toutes mes lettres
Et même si j'ai déjà retiré de ma voiture son rouge à lèvres
Et que j'ai effacé les photos et brûlé ses lettres
Je ne cesse de l'aimer