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Andrés Calamaro
Retourner
Je devine le clignotement
Des lumières au loin qui
Marquent mon retour
Ce sont les mêmes qui ont éclairé
Avec leurs reflets pâles
Des heures profondes de douleur
Et même si je ne voulais pas revenir
On revient toujours au premier amour
La rue tranquille, qui dans l'écho a dit
C'est ma vie, c'est mon désir
Sous le regard moqueur des étoiles
Qui avec indifférence me voient revenir
Revenir avec le front marqué
Les neiges du temps, ont blanchi mes tempes
Ressentir que la vie est un souffle,
Que 20 ans, ce n'est rien
Que le regard fiévreux
Errant dans l'ombre te cherche et te nomme
Vivre, avec l'âme accrochée à un doux souvenir que je pleure encore.
J'ai peur de la rencontre avec le passé
Qui revient se confronter à ma vie
J'ai peur des nuits peuplées
De souvenirs qui enchaînent mes pleurs,
Mais le voyageur qui fuit,
Tôt ou tard, arrête son chemin
Et même si l'oubli qui détruit tout
A tué mon vieux rêve
Reste cachée une humble espérance
Qui est toute la fortune de mon cœur.
Revenir avec le front marqué
Les neiges du temps, ont blanchi mes tempes
Ressentir que la vie est un souffle,
Que 20 ans, ce n'est rien
Que le regard fiévreux
Errant dans l'ombre te cherche et te nomme
Vivre, avec l'âme accrochée à un doux souvenir que je pleure encore.
Vivre, avec l'âme accrochée à un doux souvenir que je pleure encore.