Primavera
Amália Rodrigues
Printemps
Tout l'amour qui nous a pris
Comme s'il était en cire
Se brisait et se décomposait
Ah, funeste Printemps !
Qui me donnerait, qui nous donnerait
D'être morts ce jour-là
Ah, funeste Printemps
Qui me donnerait, qui nous donnerait
D'être morts ce jour-là
Et on m'a condamné à tant
Vivre avec mon chagrin
Vivre, vivre et sans toi
Vivant sans pourtant
J'oublier ce charme
Que ce jour-là j'ai perdu
Vivant sans pourtant
J'oublier ce charme
Que ce jour-là j'ai perdu
Pain dur de la solitude
C'est seulement ce qu'on nous donne
Ce qu'on nous donne à manger
Peu importe que le cœur
Dise oui ou non
S'il continue à vivre
Peu importe que le cœur
Dise oui ou non
S'il continue à vivre
Tout l'amour qui nous a pris
S'est brisé et s'est défait
Se transformait en peur
Que personne ne parle de Printemps
Qui me donnerait, qui nous donnerait
D'être morts ce jour-là
Que personne ne parle de Printemps
Qui me donnerait, qui nous donnerait
D'être morts ce jour-là