Nada Que Hacer
Violadores Del Verso
Rien à faire
[Kase o]
Le ciel est un hôtel de 400 étoiles mais il peut attendre,
La vie est un voyage sans retour,
La musique est la mère de toutes les sciences
Car elle distrait les consciences d'une génération suicidaire,
On parle la langue des dauphins
Certaines blondes apprennent le latin pour comprendre notre délire,
Le hip hop n'est pas dans les livres, il est dans les âmes,
Tu veux en savoir plus, je t'explique tout de suite.
Je suis un névrosé, un hyperactif au chômage,
Sociologue asocial qui te parle clairement,
Écoute-moi assis
Je suis de retour avec mon rap emballé dans du cuir
Au cas où tu aimes le sale du sado,
Depuis que je suis arrivé, j'ai prouvé
Que j'inscris mon paragraphe dans ton buste de mc frustré,
Tout ce que tu dis en dehors d'un micro ne sert à rien,
N'importe qui peut parler et inventer, mon flow bout,
Bronchite asthmatique et je sonne comme une roche,
Rumba produit et séduit les muses sans coca,
Aveugles d'alcool, ton flow est prévisible,
Mon rap de compétition, s'il est crédible,
Tu ne peux pas dire que tu es le meilleur
Sachant qu'il y a (un), (deux), trois mc's meilleurs que toi autour,
Ce n'est pas parce que la douleur que j'ai supportée était énorme que je me suis plié,
Non mec, mais vous parlez tant de combien je vends
Que votre envie explose et moi je lâche le flow éternel,
Pas de peur de la scène, mon style est modèle
Avec du hate et du lyrique, je garde le public hystérique,
Mon hardcore est érotique, il repose sur la chimie,
Je rassasie mon public en direct et en intimité,
Parfois je manque d'air et je suis aphone
Mais en concert je donne tout et tout le monde dit bufff
Quand je prends le micro et lâche le matériel,
Je vous improvise et mets des lignes en temps réel,
Le pum le clap le pum pum clap
Tout le monde est là, bienvenue dans mon rap,
Quoi de neuf, jongleur, que veux-tu jouer ?, je vais pas me dégonfler ?,
Non, je t'écrase avec mon pouce,
Je t'encourage à douter de ton potentiel régulier,
Tu devras bosser, ils vont se moquer, tu quitteras les lieux,
Certains ont laissé le micro,
D'autres ont continué à rapper mais ont cessé de nous entendre
Comme si rien ne se passait mais ça se passait, double v
Ça tombe sur ta face comme une cascade, et voilà.
[Lírico]
[Hate] traînant de ville en ville
Le hip hop s'appelle l'ouragan,
Parfois il me donne et d'autres fois il me retire le pain,
Je suis David mais je représente Adam,
Dans le hip hop, rap juste cathédrale comme Notre-Dame,
Je viens au nom du hip hop,
Tandis que d'autres passent sur la pointe des pieds,
B-boys entre guillemets,
Je ne vais pas parler des pierres sur le chemin,
Ni des lettres que j'ai écrites sur des parchemins,
Un deux, j'affine le micro,
Sur chaque scène je fais un salto,
Puis on dormait dans la rue, peut-être c'était ton portail,
Que Dieu descende et le voie, j'ai le pouvoir d'un micro et c'est ce qu'il y a,
D'autres ont le pouvoir d'un spray,
Je suis fidèle au rap, de la r à la p, c'est sûr,
Des frères mettraient la main au feu,
Si jamais on m'a pris pour,
Je les ai pris et je leur ai donné,
Après ils se sont demandé,
Il vous reste des bêtises à dire comme pour rester silencieux,
Vous vous sentirez acculés et sans échappatoire
De ce dont vous avez parlé, ça vous fera mal à la mémoire
Et ça vous fera chier de me trouver dans les livres d'histoire,
Double v est l'alliance, le bien et le mal dans la balance,
Préoccupe-toi de l'espoir plus que de la vengeance,
Je rappe avec tempérance mais personne ne m'atteint,
Pour quoi je vais briser ma lance,
La grande majorité sait qu'il ne suffit pas de connaître la théorie
Face à ma catégorie, le succès n'est pas capricieux,
Puisqu'il n'est accordé que par un public rigoureux et tout-puissant,
Vous deviendrez mélancoliques de ce que vous étiez,
Même les blagues ne réveilleront pas le sourire des tristes,
Maintenant mets-toi à ma place
Sans que ça sorte d'une supposition.
[Hate]
Hate comme colophon, je mets ma merde dans ton colon,
Tron rap dur, marbre téflon,
Des habitudes, des tripes sales, retourne au cœur
Où je pisse, un buisson n'a jamais repoussé,
Je n'ai jamais été ce qu'on appelle un amoureux de la vie,
Me chargeant de ma vie, me transformant en auto-suicidaire,
Avec de la réglisse en bâton faute d'une clope pour me défaire de l'envie,
Puis des vers dans l'anus,
Des broutilles de problèmes
Si tu compares avec le fait que ma vie dépend de bouteilles, mauvais plan,
Pour finir, j'ai pensé à remplir ma baignoire
Et mettre le sèche-cheveux branché au réseau et adieu la terre,
J'ai vu la lumière, peut-être qu'on m'a bien guidé,
Je continue à penser à boire mais un peu mieux qu'hier,
Sensible, les larmes ne mentent pas,
Je continue à pleurer avec la fin de E.T. et la mort de Chanquete,
Je vous garderai toujours en mémoire, toujours,
À ceux que j'aime, toujours, à ceux qui ne sont plus là, toujours,
Homme de comportement étrange
Et je rends public presque tous mes déviements,
Entorse à la tête peut-être,
Un coup à la tête, folie atroce sans plus, pas plus,
Je ne sais pas, je vis grâce à peu, ils me donnent tout,
Cet enfant heureux a volé, tout s'est compliqué un peu,
Maintenant je me consacre à faire le cabri dans des salles,
Galas, fourgon, kilomètres, pitances,
Je veux vivre et arrêter de survivre à tout ça,
Je demande au moins à mourir content, mince,
Pour étudier la sergiologie, c'est la science,
Malgré mon apparence normale, normale,
Préparez-moi un créneau dans le cortijo des silencieux,
Chemin accéléré pour devenir pâture pour vers.
Rien à faire... techniques d'assaut
Rien à faire... techniques d'assaut
Rien à faire... techniques d'assaut
Rien à faire... Rien à faire
Rien à faire... techniques d'assaut
Rien à faire... techniques d'assaut
Rien à faire... techniques d'assaut
Rien à faire... rien à faire
Rien à faire... rien à faire contre ce lévrier.
Et dans le ciel, il n'y a pas d'alcool.
[Kase.o]
Chansons pur hardcore là, des maxis vieux aussi.