Pura Droga Sin Cortar

Tu n'écris pas ...
Je suis dans mon train, ça te plaît ? Je viens de l'acheter
Et depuis quand tu n'as rien écrit ?
Depuis que j'étais en voyage
Peut-être que tu n'as plus rien à dire, regarde ici, j'ai marqué plusieurs boulots possibles
Je n'ai pas besoin que tu me cherches un job, je vais bien comme ça, je suis poète
Quel métier c'est d'être poète ? où ça dit ici : "on cherche un poète, bonne rémunération"

J'ai six millions de façons de mourir, juste une de vivre,
Je suis b-boy jusqu'à la mort, c'est ce que je veux dire
Ne me compare pas à un rappeur qui rime juste pour rimer,
Javier Ibarra est unique, un icône du putain de rap,
J'ai rimé des milliers de mots et j'en veux encore,
Sur le rythme, tu sais que je leur ai appris mille façons,
Vous pouvez appeler ça l'ère Kase.O
Désolé, dans ce texte il n'y a pas de message, le message c'est moi,
J'apporte juste, pure compétition sur le track,
Pas de thunes, pas de gloire, seul le rap compte,
Tout ça pour être le roi du micro à vie,
Si personne ne m'a battu, personne ne me battra, mon effort est maladif,
Tu veux arriver où je suis, en deux jours ?
Hier tu étais mon fan, aujourd'hui tu es dieu, des conneries !
Que disais-tu, à mon gars on me paie pour les flows,
Mais sans doute le meilleur prix c'est l'applaudissement dans les shows,
Autodidacte, personne ne connaît le truc,
Génétique et larynx, ingénierie littéraire dans le sillon,
Tu sais déjà qui, les frères et le Rubén,
On passe des heures dans le studio jusqu'à ce que ce soit bien,
Mille pensées par seconde, ce n'est pas la vie,
Laquelle des voix écoute le meurtrier,
Je ne sais pas mais je t'entends et j'ai envie de tuer,
De chier et vomir, de casser ton compact,
Ne nous blâme pas pour des erreurs que nous n'avons pas commises et toi si,
Maintenant tu vois ton orgueil englouti cru comme le sushi,
Mc pussy pute cucul, ne me parle pas de jacuzzi,
Le seul que tu as vu, tu l'as payé dans un puti,
Et ça, n'importe qui peut le faire, mais c'est ma manière,
Elle est unique dans le putain d'espace sidéral, je t'envoie dehors,
Comme Erik, je suis le putain de chef et je te vire,
Je te dis : "hors du rap, connard", condamne-toi à l'oubli, moi,
Je viens avec des rimes kilométriques, tu ne rivaliseras pas,
Puis tu me diras : "putain connard comme tu délires,"
Prends des mesures, soigne ton rap de ces blessures,
Suce mon flash, bois des boissons énergétiques,
Pour effrayer mes métriques,
Mets-toi un masque plus moche, pote, allez, dégage,
Mon rap hermaphrodite est une putain de bave qui se tape aussi bien des gars que des filles,
Si tu veux, crie, sinon tu veux juste la petite pointe,
Mais tu veux un gros bouillon de lait chaud,
Et hallucine avec les flows du cosmopolite, universelle est ma putain de rhétorique,
Demande par là, combien profitent de mon héritage,
Je me considère comme une référence dans le genre,
Cette tendance à nier l'évidence,
C'est fini, que celui qui nous déteste s'arme de patience,
Tu ne peux pas copier l'essence, idiot du cul,
Tu peux dire au chirurgien de te mettre mes pommettes,
Mais ne fais pas l'idiot, mec, ne blâme pas le public,
Ça pue et c'est ton style culophonique,
Aveugle de moi-même, oui, de mon égocentrisme,
Mais je ressens pour le rythme un puissant magnétisme,
Et c'est que, le rap est mon ami de toujours,
Pour un taré comme moi, la seule sortie,
Je ne fais pas de musique de club, je n'attends pas que le DJ me passe,
Eh bien si il passe la rumba, peut-être que vous m'entendrez,
Si il passe le potas, je sonnerai après "pump that bass"
Si il passe le monsieur rouge, après Isaac Hayes
Je n'attends pas que tu apprennes ces paroles,
Juste que tu m'écoutes dans la voiture,
Et depuis le trottoir, les gens disent : "c'est quoi cette musique de ouf ?"
Quel casse-pieds !, c'est la merde que même la fille de la princesse écoute,
Je t'avertis qu'ils ont dit qu'Alberto s'est marié aujourd'hui,
Et qu'un des invités a laissé sa voiture ouverte,
Que Javat est mort et de ça, c'est certain,
C'est qu'aujourd'hui j'offre un concert, fais attention à l'expert,

Dans la narration d'un véritable intérêt,
Dans le chapitre d'aujourd'hui,
Je mets les toy... yacos ! dans leurs propres sphincters,
Télécharge-le d'internet,
Ma rime vous emmène dans une voiture tirée par des tigres,
Il y a un ravin plein d'eux, si tu me suis, je te le montre,
Ce sera comme un mauvais rêve
Je dépeins des toys du putain de syndicat,
Je mérite un prix, je suis juste un fainéant fumeur bohème,
Mais tu as un label ou une entreprise de gâteaux,
Inclut au moins un joli autocollant avec le disque, tu veux,
Tu aimes beaucoup le rap ? tu n'as pas besoin d'être mc, fils,
Pourquoi ne veux-tu pas le conseil que je te laisse ?
À mon plim, je le fais pour toi, je t'épargne des frayeurs,
Et un chemin de pierres et de serpents derrière les buissons,
Brusque et cruel, business du loisir,
Quand les gens s'ennuient de toi... à prendre par... ! cherche un autre public, pote,
Ne te fais pas de croix pour savoir ma potion,
J'apporte de l'émotion au point de cuisson,
Haute cuisine de rime, je transforme des raps en gélatine,
Pâturage de latrines, tu ne peux pas imaginer,
Mon dentiste m'a demandé ce que je faisais,
J'ai dit la vérité, il a pensé que je délirais,
Il regardait le tube de l'anesthésie avec une drôle de tête,
Dans le futur, il a demandé à sa nièce de me faire signer,
Et ma voisine, comment ça va avec l'orchestre, "eh... cool cool..."
Comment lui expliquer que je suis au sommet,
Et que le rap est hors de contrôle comme ma barbe,
Et que le sujet est ta vilaine mariposa commerciale contre ma larve,
J'ai les nerfs détruits, dépression après dépression,
Ce n'est pas facile d'être qui je suis mais,
Quand je me sens le meilleur comme aujourd'hui,
Je vois la lumière et je pense, ouais quelle croix tu portes, homeboy
Et c'est que je ne sais pas, je ne sais pas, ils n'ont pas de paroles qui soutiennent tant de pose,
Je les laisse dans les boxes, ils ne me toussent pas,
Possession du canon exclusif est mon avantage,
Je garde le feu vivant, pour le b-boy de grosse caisse et caisse claire,
Je flippe avec le rythme et je pense bon voyage,
Je regarde dehors et toutes les lumières vont en arrière,
Je me sens dans la cabine d'un Concorde
Sur ce rythme pur sang après un lustre,
Tuant ta faim avec faim,
Maintenant écoute mon jazz, drogue pure comme Elpho
Des délires de grandeur ? non, j'ai encore gagné sans effort,
Je les divertis,
Avec de la musique dure,
Et des mots durs,
C'est comme ça que je viens,
Je viens monté dans un grand jeep,
Un bic, un bloc, un crayon, un fat beat,
Tu te crois Brad Pitt ? ah oui ?
Mais tu ressembles plus à un back street à cause de la photo du maxi,
Mon rap ne se fait pas en un clin d'œil, peut-être que ton déguisement si,
Extra, extra, ma merde est maîtresse,
Mise sur votre merde, ça se démontre,
Cette fois la mixture est parfaite,
Javat affecte, rumba sélecte,
Rythme hip-hop que le b-boy s'injecte,
Élève l'esprit et l'âme abjectes,
Rappeur trapero canelo qui ne connecte pas,
Se propose en sacrifice pour le dieu de la secte,
Ils disent que les fleurs se fanent,
Mais j'ai des arrosages arabes dans le jardin de ma mosquée...