El Martes Me Fusilan
Vicente Fernández
Le Mardi On Me Fusille
Le mardi on me fusille
À six heures du matin
Pour croire en Dieu éternel
Et en la grande Guadalupana
On a trouvé une image
De Jésus dans mon chapeau
C'est pour ça qu'on m'a condamné
Parce que je suis un cristero
C'est pour ça qu'on me fusille
Le mardi matin
Ils tueront mon corps inutile
Mais jamais, jamais mon âme
Je dis à mes bourreaux
Que je veux qu'ils me crucifient
Et une fois crucifié
Alors qu'ils utilisent leurs fusils
Adieu montagnes de Jalisco
Michoacán et Guanajuato
Où j'ai combattu le gouvernement
Qui a toujours pris la fuite
Ils m'ont attrapé, à genoux
Adorant Jésus-Christ
Ils savaient qu'il n'y avait pas de défense
Dans ce saint endroit
Je suis laboureur par héritage
Jaliscien de naissance
Je n'ai pas d'autre Dieu que Christ
Car il m'a donné l'existence
Avec me tuer, ça ne s'arrête pas
La croyance en Dieu éternel
Beaucoup restent dans la lutte
Et d'autres qui viennent à naître
C'est pour ça qu'on me fusille
Le mardi matin
Peloton, préparez, visez
Vive le Christ Roi et feu