Caída Libre

C'était un de ces jours
Où rien ne se passe
La Merced était en fête
Et l'été touchait à sa fin
Je suis entré par hasard
Dans un boui-boui
Et là, sans pitié
La chance m'attendait
Gâtés par l'alcool
Elle me souriait, me souriait encore

Et tu viens et tu pars
Tu me fais toucher le ciel
Tu me mords la bouche
En chute libre, je veux
Et tu viens et tu pars
Comme un mirage
Ni toi n'étais si réel
Ni moi n'ai ressenti la même chose

D'une planche on a fait
Un abri parfait
On s'échappait bien ensemble
De ce qui nous faisait peur
Au café du matin
On était déjà différents
Encore différents

Et tu viens et tu pars
Tu me fais toucher le ciel
Tu me mords la bouche
Et en chute libre je veux
Comme un mirage
Ni toi n'étais si réel
Ni moi n'ai ressenti la même chose

La saison change et tu sais que c'est différent
Les rêves dansent selon le courant
On dit adieu à ce qui ne nous atteignait jamais

On te souffle dans la nuque, 4 conformistes
Une vie banalisée dans le magazine
Le plus immédiat se résume à rien

On a appris à pointer du doigt
Et on s'en va pour rien
L'histoire se raconte selon qui la raconte
Et dans la rue, c'est là que je me rends le plus compte de toi
Uh

Et tu viens et tu pars, tu me fais toucher le ciel
Tu me mords la bouche et en chute libre je veux
Et tu viens et tu pars, comme un mirage
Ni toi n'étais si réel

Et tu viens et tu pars
Tu me fais toucher le ciel
Tu me mords la bouche
En chute libre, je veux
Et tu viens et tu pars
Comme un mirage
Ni toi n'étais si réel
Ni moi n'ai ressenti la même chose

Et tu viens et tu pars
Tu me fais toucher le ciel
Tu me mords la bouche
En chute libre, je veux
Et tu viens et tu pars
Et tu viens et tu pars
Ni toi n'étais si réel.