Pandillero
Tren Lokote
Gangster
Lokofonía
Depuis Guanatos
Je suis bien défoncé comme en état d'hypnose
J'ai fumé trop, je crois que j'ai dépassé la dose
Le voisin me regarde, il vaut mieux qu'il ferme la porte
Je crois qu'hier j'ai pris tous les médocs que Palmes me prescrit
Lokote, on t'a balancé un son
Rassemble-toi avec la bande, tu comptes pas répondre ?
Je les regarde et je réponds : Je suis un père de famille
Je bosse, je suis en tournée, pour finir ma maison
J'écris le nouvel album, des clips à prix élevés
La nouvelle marque de fringues que je suis sur le point de présenter
Je fais des affaires, j'enregistre avec DJ Maxo
Je dois surveiller mon coin, ils pensent que je vais pas veiller
C'est pour ça que je continue mon chemin, rien ne m'impressionne
Les calibres se déclenchent, si un jour tu mets les pieds dans ma zone
J'ai très peu d'amis, parce que tous ne passent pas à l'action
Et avec moins d'amis, moins de gens me trahissent
La vie n'est pas un jeu, la rue exige du respect
Le fou ne reste pas tranquille, jusqu'à ce qu'il te voie mort
La patrouille fait chier, comme un hater sans talent
Je continue à fumer de l'herbe et à être bien content chaque jour
Je suis toujours dans le coup dans cette vie folle
Ils disent que la folie ne s'en va pas, c'est comme le SIDA
Tu cours si tu nous croises marchant sur l'avenue
Dans la ruelle sans issue, on te souhaite la bienvenue
Chaque fois que je sors un son de cette putain de tatema
Je fais en sorte que les gamins s'enflamment, pas question qu'ils dorment
De trop, qu'est-ce que ça peut faire, ici la flamme sort la flegme
On veut pas voir plus de fils de leur tapudrema
Je me souviens, de beaux souvenirs quand j'étais sain
La main qui me nourrit et qui me couvre, je ne la mords pas
Après je vois tout noir, c'est quand je me perds dans la drogue
Avec mes potes je mélange des produits, jusqu'à finir bien sale
Surnommé le Train Lokote par ici où je traîne
D'autres m'appellent carré, le number one du rap malandro
Barman, une autre bouteille, je suis en train de me déshydrater
Là-bas à la table du coin pour pouvoir fumer
La vie n'est pas un jeu, la rue exige du respect
Le fou ne reste pas tranquille, jusqu'à ce qu'il te voie mort
La patrouille fait chier, comme un hater sans talent
Je continue à fumer de l'herbe et à être bien content chaque jour
[?] à la maison, pour
Tu pensais que c'était un jeu ?
T'es débile
Je te donne un conseil
Mieux vaut rester loin
Pour que tu puisses vieillir