Dàn qiú téng
Tan Wei Wei
Douleur de la balle
Tu te pavanes comme une fleur, moi je
Ma vie est un vrai casse-tête
À douze ans, j'ai perdu toutes mes illusions
Puis je me suis enfoncé dans la mélancolie des quatre saisons
Une sorte d'amour insensé
Avec une naïveté qui grandit
Ne dis pas que la vieillesse ne fait pas peur
Moi aussi, je suis prêt à avoir des cheveux blancs à tout moment
Accorde-moi un peu de cette folie
Pour pouvoir enfin gagner ma vie
Porter un kimono ou un costume
Sur mon cheval blanc, je pars à l'aventure
Vas-y, suis-le
Crée un coin de paradis
Souviens-toi de cette douleur, il faut encore
Aimer, encore rire, c'est le conte de fées
Vas-y, suis-le
Répare un peu le désordre
S'il te plaît, viens dans cette insignifiance, cette impuissance, cette éternité
De manière désinvolte
Cette fois, je peux enfin dire la vérité
Ma résistance est vraiment faible
Après avoir souffert, tout est un peu moi-même
C'est aussi une culture de l'apprentissage du temps
Quand le petit clown ou le grand héros
Peu importe, il faut se lancer
Vas-y, suis-le
Écrase un peu le désespoir
Partageons cette séparation, même si c'est lent
Avec un cœur bienveillant
Vas-y, suis-le
Quand une femme revient
S'il te plaît, viens dans cette situation ridicule, adorable, pitoyable, et pourtant
Joue avec moi
Regarde cette foule pressée qui s'en va, n'est-ce pas
Maman et papa
Regarde cette année, cette lumière qui pleure, n'est-ce pas
Le ciel et la terre sont bienveillants
Regarde ce tourbillon de la vie, n'est-ce pas
Le pot de fleurs est en désordre
Regarde cette séparation, n'est-ce pas
L'auto-absorption
Regarde, toi et moi, en quelques minutes, on dit encore
Jeune et fougueux
Regarde ces deux yeux, après quelques jours, on peut encore
Être passionné
Regarde, ces milliers de chants, à la fin, ne sont que
Des choses ordinaires
Regarde cette fatigue de vivre, même dans la mort, on veut encore
Parler de l'éternité
Vas-y
Crée un coin de paradis
Souviens-toi de cette douleur, il faut encore aimer, encore rire
C'est le conte de fées
Vas-y
Répare un peu le désordre
S'il te plaît, viens dans cette insignifiance, cette impuissance, cette éternité
De manière désinvolte