¿Qué hora es? (Intro)
Solitario Mondragon
Quelle heure est-il ? (Intro)
J'ai essayé de prendre du recul
De faire des comptes compliqués de jours, kilomètres, heures, rues froides, labyrinthes, oublis
J'ai consulté des cartes qui confirment que le tien est un autre monde
Ça a été inutile
Ce matin, par exemple, je me suis fait le ferme propos de prendre du recul
De mettre de côté un tas de raisons pour partir, m'éloigner et dire adieu, sans mots
Car c'est toujours l'adieu le plus difficile, le plus certain
Mais à peine t'ai-je vu et oublié jusqu'à l'heure
Nous ne sommes pas nombreux à faire face, à tenir le coup
Certains s'arrêtent vite, peu d'entre nous s'arrêtent
Avec une boule dans la gorge, je vis si c'est ce qu'on appelle vivre
Je vais me relever, c'est juste que je n'ai pas pu, vivre la rupture
Embrasser la rupture
Profiter de la vie même si la page est dure
Naufrager quelques mois, prisonniers de l'aube et
Ton sourire soit le cadeau laissé par la conduite
Coiffe-toi, mets-toi belle, sens-toi bien comme avant
Que les blagues de cette histoire ne parviennent pas à t'éteindre
Car je veux te voir bien, même si tu veux m'oublier
Je ne m'en sors pas encore, mais je vais me relever
Je ne peux pas encore, même si je veux, te chasser lentement de mes cieux
Peut-être mes jalousies, ou mon ego qui m'obligent à sentir que je te possède
Je ne peux pas encore, même si je veux, te chasser lentement de mes cieux
Peut-être mes jalousies, ou mon ego qui m'obligent à sentir que je te possède
Aujourd'hui, mon tour est fini et
Elle est sortie par cette porte et
Encore une fois, l'obsession se réveille
Elle se libère, je sais qu'elle me dépasse bientôt
Et moi, je vis avec ce vide car je sais que le monde tourne
Le maquillage que tu n'as jamais voulu porter
Essuie tes larmes, je veux te voir briller
Sors avec lui, souris-lui
Dis-lui que tu m'as déjà oublié
Je suis encore blessé
Mais je vais me relever
Je t'ai vue et j'ai pensé que ça me suffirait
Que ton image serait suffisante pour prendre de la force et m'éloigner pour que
Quand le temps demanderait des comptes, le solde ne soit qu'un souvenir de la tempête, que tu portes
Le collier de baisers que j'ai imaginé pour ton cou
Mais, mais non
Ce n'était pas suffisant
J'ai besoin de te murmurer 100 soupirs à l'oreille
Et de parcourir ta géographie avec mes lèvres
J'ai besoin que mes mains se dessinent sur ta taille et tes hanches
Que mon être trouve du réconfort dans tes jambes