Como Esperando Abril
Silvio Rodriguez
Comme en attendant avril
Bien plus loin que ma fenêtre
Les nuages du matin
Sont une fleur qui a poussé sur un train
Une horloge se transforme en crabe
Et la cape d'un vieux
Avec une tempête de termites
Bien plus loin que ma fenêtre
Des cotons jouaient à être un jardin
En attendant avril
Puis, entre mes yeux
Coulant cette lumière infinie
Et c'est là que j'ai besoin
D'un chien, d'une canne, d'une main, d'une foi
Et tu passes en touchant
Le froid avec un doux silence
Et, aveugle, je te condamne
À nommer tout ce que je ne sais pas encore
Bien plus loin que ma fenêtre
Les nuages du matin
Sont une fleur qui a poussé sur un train
Une horloge se transforme en crabe
Et la cape d'un vieux
Avec une tempête de termites
Bien plus loin que ma fenêtre
Des cotons jouaient à être un jardin
En attendant avril
Bien plus loin que ma fenêtre
Mon espoir jouait
À une fleur, à un jardin
Comme en attendant avril