Me Dirás (part. Lia Kali y Santa Salut)

Ce ne sont que des souvenirs, tendres et fous
C'est à ça que je me raccroche, fer brûlant
Toucher un chien pour la première fois, sentir le déchaînement
Surmonter une peur, apprendre à écrire dans un moment sincère d'attachement
Et je me bats, et je dégaine, je dépense mes cartouches et il m'en reste peu
Je désire aussi des luxes, boire un digestif, de l'orujo
Résoudre les mystères de cette vie pleine d'intrus
Je suis la sainte, aussi le Vésuve, peu importe si je me mouille sous le déluge

Je construis mon bouclier (je construis)
Rien qu'entre toi et moi (entre toi et moi)

Et tu me diras, je me raccroche juste à ce qu'il y a derrière
Cherchant l'arc-en-ciel après la tempête et tu me diras, et tu me diras
Et tu me diras, je me raccroche juste à ce qu'il y a derrière
Mais à cause de ce que j'ai vu, j'ai appris à regarder et tu me diras, et tu me diras

Je me souviens quand rien n'était clair
Une feuille blanche et de l'encre pour tout, me tâcher de partout
À quoi ressemble la peur, je ne le suis pas, dis-le moi oh
Je sentais que je pouvais affronter tout ce qu'on me lançait
Je me souviens quand le chant des oiseaux me fascinait
Il se mêlait à l'odeur de la terre mouillée
Extase pour une terre vierge, pour cette nouvelle arrivée

Découvrir pour créer, construire pour croire
Il reste peu de place pour cacher
Tant de découvertes à faire
Oh, tant à faire

Dis-moi ce que tu veux
Et toi, qu'est-ce que tu me donnes
Je t'ai tout donné et toi, tu ne m'as rien donné
Je ne veux pas que ça fasse mal, que ça ne fasse plus mal
Je veux me redessiner loin de l'anxiété

Et tu me diras, je me raccroche juste à ce qu'il y a derrière
Cherchant l'arc-en-ciel après la tempête et tu me diras, et tu me diras
Et tu me diras, je me raccroche juste à ce qu'il y a derrière
Mais à cause de ce que j'ai vu, j'ai appris à regarder et tu me diras, et tu me diras