Hacia Mi Propia Utopía (part. Fyahbwoy)
SHARIF
Vers Ma Propre Utopie (feat. Fyahbwoy)
Je t'écris des mots par nécessité
Comme la Lune : étant seul
J'ai cherché par la mer et dans l'immensité
J'ai atteint l'île au trésor
Et je marche
La nuit en errant
Dis-moi juste où
Dis-moi juste quand
Depuis que je sais que le temps c'est de l'or
J'écris seulement par amour
J'appuie sur l'accélérateur
Et je ne ralentis pas
J'écris sur ce que je désire
Tout en fumant face à l'abîme
Me dévorant moi-même
Comme le fait l'Uroboros
Et j'ai grandi en brûlant de la gomme
Dans des nuits d'amour et de fièvre
J'ai dormi sur de la soie
Et aussi à la belle étoile
Je prie dans la défaite
Tout comme je prie dans la victoire
Celui qui ne connaît pas la douleur
Ne sait rien de la miséricorde
Et
Tout ce désordre que tu vois
Ce ne sont que des fleurs colorées, soumises à tes pieds
Ces rappeurs, ils ont tout compris à l'envers
L'art passe d'abord et l'argent ensuite
Chaque jour, loin de la majorité
Je suis descendu pour soigner les blessures
À l'eau sur le rivage
Et même si ça fait mal, je sais qu'il y a encore
Une étoile qui est à moi
Et qui brille toujours et me guide
Vers ma propre utopie
Depuis que je vois comment tout ce qui est réel décline
Cette société avance indifférente
J'ai pu sortir de ce voile d'obscurité qu'ils portent
Sagittaire avec une âme luminescente
J'ai centrifugé ma vie dans un ouragan
J'ai appris que ceux qui ont le moins sont ceux qui donnent
Que seul le présent compte et comment tu te sens
Si tu ne prends pas soin de toi, qui le fera ?
Ils sont perdus et cachés derrière un avatar
Aussi dystopique que Black Mirror, comme Gattaca
Ces lois pour la misère, je ne vais pas les respecter
Dans la rue je continuerai et je reviendrai à l'attaque
Si nous ne tombons pas, les gens ne se réveilleront pas
Si nous ne nous réveillons pas, le président nous ruine
Je sais que par amour et par douleur je reste présent
Que les poissons morts sont emportés par le courant
Et ainsi chaque jour, loin de la majorité
Je suis descendu pour soigner les blessures
À l'eau sur le rivage
Et même si ça fait mal, je sais qu'il y a encore
Une étoile qui est à moi
Et qui brille toujours et me guide
Vers ma propre utopie
Je suis assis face à la mer
Loin du monde et de sa fièvre
Chantant ma douleur
Sous un ciel couleur septembre
Et je me sens comme un orfèvre
Qui écrit des vers en or, avec la lumière du soleil qui meurt
Ici nous avons grandi dans la rage sans rien savoir du podium
Avec un ange dans le sang qui était frère du démon
Nous avons fait un emporium depuis le pied d'un bureau
Déversant sur la feuille notre amour et notre haine
Et j'ai appris à me taire dans les enfers où j'ai brûlé
Et maintenant tous mes démons ne sont que de vieux amis
Connus, comme les fous du coin
Attendant que la chance se trompe et que ça nous tombe dessus
Chaque jour, loin de la majorité
Je suis descendu pour soigner les blessures
À l'eau sur le rivage
Et même si ça fait mal, je sais qu'il y a encore
Une étoile qui est à moi
Et qui brille toujours et me guide
Vers ma propre utopie
Je t'écris juste
Des mots d'un réveil
Je ne m'abandonne pas
Je reste là où je vois
Que tout le reste ne soit pas
Demander et ne pas perdre des combats
Chanter pour que tu ne me croies pas
Que ce temps est déjà passé