El Regreso
Sergent Garcia
Le Retour
Dis-moi, mon fils, comment ça s'est passé
sur ton long voyage, sur ton chemin.
Ça fait si longtemps, grand-père
et je me souviens de tant de choses.
J'ai connu le monde et maintenant je reviens
la tête pleine de tout ce que j'ai vécu, souffert
expérimenté, et avec le souvenir de ma famille
toujours présent dans mon esprit,
un futur à chercher,
sans jamais oublier le passé.
J'ai vu tant de gens différents
pauvres, riches, tous sont pareils.
Tous veulent du pouvoir,
les chats veulent manger des lions.
Peu ont les yeux ouverts, bien, bien !
Ils ne veulent pas voir, se cachent,
c'est pourquoi dans un monde de aveugles, les borgnes se prennent pour des rois.
L'homme brûle les forêts, crache sur les mers,
injurie sa propre mère !
Il maltraite la terre, gaspille et dilapide
les eaux du fleuve, ha !
Si tu travailles, tu es un esclave,
sinon, tu ne vaux même pas un centime.
C'est la logique de l'économie schizophrénique,
qui t'étouffe, te mortifie,
tenter de te faire croire que tout ce qui brille est or,
c'est leur objectif !
Te donner chaque jour une aumône pour que tu te taises
et que tu restes bien passif !
Grand-père, la liberté a ses chaînes,
elle a son prix, elle a son poids,
en or, en argent et en pièces.
Le cœur de l'homme est un seul cœur
sur ton long voyage, sur ton chemin.
Il a son mystère et sa complexité
sur ton long voyage, sur ton chemin.
Tant d'étoiles brillent, te accompagnent, elles sont toujours avec toi
sur ton long voyage, sur ton chemin.
Voyageur, il n'y a pas de chemin,
le chemin se fait en marchant
sur ton long voyage, sur ton chemin.
sur ton chemin.
sur ton chemin.
sur ton chemin.
sur ton chemin.