Por España (part. Papa Topo)

On dit de moi les mauvaises langues
Que je suis le diable
Que je suis une traînée

On raconte de moi des légendes noires
Et je l'avoue mon amour, elles sont toutes vraies

Je suis un tabou
Un pédé judéo-maçon belzébuth
Une salope, une sorcière vaudou
Je suis la grosse qui te fait rêver

Envoie-moi ton régiment
Pour que je prenne une leçon
Que les tambours résonnent
Que les cloches sonnent
Fais tout pour la patrie !
Fais-le Paco pour l'Espagne !

Oh, pour l'Espagne !
Fais-moi souffrir pour l'Espagne
Donne-moi de la douleur pour l'Espagne
Donne-moi de la canne pour l'Espagne

Donne-moi du martyre
Avec une douleur démesurée
À moi, à ceux de ma trempe
Donnez-nous de la canne pour l'Espagne

Quatre coins a ma couche
Quatre petits anges qui la gardent
Quatre barreaux à ma fenêtre
Et je t'attends à quatre pattes

Oh, pour l'Espagne
Fais-moi souffrir pour l'Espagne
À moi, à ceux de ma trempe
Donnez-nous de la canne pour l'Espagne

Oh, pour l'Espagne
Fais-moi souffrir pour l'Espagne
Donne-moi de la douleur pour l'Espagne
Donne-moi de la canne pour l'Espagne

Oh, pour l'Espagne
Fais-moi souffrir pour l'Espagne
À moi, à ceux de ma trempe
Donnez-nous de la canne pour l'Espagne

Paco, Paquillo, sexy caudillo
Tu seras mon évêque et moi ton acolyte
Je suis ta servante, je suis ta soumise
Mets-moi une laisse et emmène-moi avec toi à la messe
Je ne suis pas ennuyeuse, fais-moi une corde
Avec les colliers, les colliers de ta femme
J'aime beaucoup ton aigle
Comme la truite aime le truchet

Pour l'Espagne, Paco !
Tu me rends fou
Contre le mur
Viens, fusille-moi

Pour l'Espagne, papi !
Laisse-moi bien sexy
Laisse-moi coquette
Dans un fossé

Viens et remonte-moi la jupe
Viens et remonte-moi la jupe
Viens et remonte-moi la jupe
Oh, la jupe rouge et jaune
Oh, oh, oh, oh, oh la jupe rouge et jaune
Viens et remonte-moi la jupe

Regarde, Paco, quel calibre
Une grande et libre
Oh, oh, oh, une grande et libre
Regarde, Paco, quel calibre

Regarde, Paco, oui, je suis pute
Regarde, oui, je suis flatteuse
Regarde, Paco, oui, elle est raide
Comme la main incorruptible ! Et olé !
De Sainte Thérèse