Baytar

Couplet I
Chaque mot qui fuit cette langue est comme une flèche tirée
Les mots sont parfois un trésor, parfois une douleur sans remède
Parler du passé, c'est insipide ( Ha Ha )
Sommes-nous toujours en train de nous plaindre de l'avenir qui n'est pas encore là ? ( Haaa ? )

L'esprit s'est échappé, que les larmes de crocodile coulent
Une ou deux gouttes, ça n'a aucune valeur
Un géant dans les griffes du chagrin et du destin ; sans valeur
Le jour et la nuit sculptent ma vie, le monde ne tourne pas sans ami

Aujourd'hui, la vie est à moitié, que mes pensées soient libres
Mes mains ne peuvent pas enlever la poussière de ton corps
L'âme quitte le corps ; mes yeux se séparent des tiens
L'amour que j'ai pour toi pèse comme de l'or

Sans toi, je suis rien, mon cœur travaille pour toi
Cette maladie qu'on appelle amour ; comme un renard rusé dans un terrain stérile
Ma tête pend comme un sans-abri, chaque chemin est un obstacle
Tes lèvres, comme un mariage, sont un plaisir amer

On dit que c'est idiot de construire un bâtiment à l'embouchure d'une inondation
Si le vent souffle, il ne brise pas mes dents, si le cœur est aveugle, il ne voit rien
Les secondes échangent avec les minutes
Les heures te prennent de moi, j'ai peur que tu ne reviennes pas

La nostalgie, cet hôte lâche qui éteint la lumière de mes yeux
Le soleil est une bougie éteinte, la séparation est un poison traître
L'ange à mes côtés cache son visage, le destin fronce les sourcils sur moi
Seul toi peux étouffer cette tristesse, que ta peau de soie pénètre ma chair

Si le vent balaie tes cheveux, mes regards s'enivrent
Mes oreilles s'éveillent à ton nom, mes paupières s'ouvrent à ton visage
Dans mes plus beaux poèmes, j'écris ton nom
"Tu es le fantôme de ma chambre, j'aime ton silence"

Refrain
Il n'y a pas de remède à mon chagrin, ô vétérinaire
Soutiens mon équilibre pour que je puisse rester debout
L'aube passe, le soleil est le décret, la douleur douce-amère du temps compté
Mais d'un côté un ange, de l'autre un diable
Ma tête est une prison, il n'y a que le néant, je ne sais combien de fois je me plains ( Sago Key Key )

Couplet II
J'ai appuyé ma tête contre le mur, tes épaules ne sont pas à mes côtés
Les amis ont un appétit de singe, je suis rassasié avec toi !
Je n'ai pas de force, peut-être que je suis un nain dans le pays des géants
Mon chagrin vient avec ton silence, je suis un mort enterré dans ton absence ( Ouais )

Je suis l'un des milliers de clients de cet amour
Je maudis ma solitude, je suis en détresse sans toi
Même si tu ne reviens jamais ; sache que je suis seul en garde
J'ai déclaré la guerre à mes erreurs ; chaque jour, je suis dans un linceul différent

La vie est une page de journal ; l'automne arrive et tombe
Que peut-on apporter en venant ? Que peut-on emporter en partant ?
Comprends la douleur, trouve un remède, la tristesse épuise le cœur
Chaque fois que je regarde ton visage, je vois un jardin du paradis

Avec un sourire, le cœur n'est pas joyeux dans les ruines
Ces heures passent avec cette attitude trompeuse ( Ouais )
Mes contes qui te contiennent ne sont pas trop courts pour être racontés
Dans le royaume de l'amour, d'un côté des nains, de l'autre des géants

Refrain
Il n'y a pas de remède à mon chagrin, ô vétérinaire
Soutiens mon équilibre pour que je puisse rester debout
L'aube passe, le soleil est le décret, la douleur douce-amère du temps compté
Mais d'un côté un ange, de l'autre un diable
Ma tête est une prison, il n'y a que le néant, je ne sais combien de fois je me plains

Melankolia 2006 Cousin ( Ha )
Sago Kaf-Kef ( Ouais )
Melankolia ( Ouais )
Sagopa Kajmer ( Ouais )
Pseudonyme Kaf-Kef