Fúria de Color
Rosana Arbelo
Fureur de Couleur
Tu es toujours à la fin de mes pas quand j'arrive
Tu n'es pas de la forme que je voudrais te donner
Si je te peins, je dois faire, des stratégies de pinceau
Tu es pour le vent, les rênes d'un cheval
Toi, fureur de couleur... tu te glisses dans ma voix
Toi, tu joues en passant... tu souris et puis tu t'en vas
Le ciel de ton royaume est imperméable
Quand, seule, tu te consacres à peindre ma toile
Tu fais des heures où le bleu devient gris
Un réseau d'ombres légères à revêtir
Tu es naufragé, séducteur dans un monde mystique
Tu fais bouger dans la nuit, des corps magiques
Si le soleil dessine la clarté et que le néon doit s'éteindre
Tu fabriques des rêves, à offrir
Toi, fureur de couleur... tu te glisses dans ma voix
Toi, tu joues en passant... tu souris et puis tu t'en vas
Parfois le jour, chasse tes formes
D'autres fois, il fait écho à la voix de chaque heure
Tu fais de l'image, que je n'ai pu distinguer
Un souvenir inflexible à poursuivre et c'est que
Tu es toujours à la fin de mes pas quand j'arrive
Tu fais bouger dans la nuit des ombres magiques
Toi, fureur de couleur... tu te glisses dans ma voix
Toi, tu joues en passant... tu souris et puis tu t'en vas