Te Venero
ROSALÍA
Je te vénère
La fleur que j'ai coupée
La fleur que j'ai coupée
Et une fleur que j'ai coupée
Qu'on appelle pensée
M'a rappelé les tourments
Que m'a causés une femme
Mais je suis parti à Cuba
Mais je suis parti à Cuba
Pour tenter ma chance
Sans aucun espoir
Et à Cuba j'en ai trouvé une
Et en lui donnant mon amour
Elle m'a aimé comme aucune autre
Ah, Cuba belle, je te vénère
Cuba belle, je te vénère
Pour ta beauté sans pareille
Pour ta beauté sans pareille
Comme tu m'as paru belle
Quand je t'ai parlé en dansant
Tu m'as semblé une autre
Plus jolie et plus précieuse
Que la plante de café
L'homme naît, et en naissant
L'homme naît, et en naissant
Il doit tomber par destin
Car il vient seulement
Pour un constant souffrir
Une nuit où la lune
Une nuit où la lune
Ne brillait pas si belle
Juste une étoile
Qui éclairait ma fortune
Sans aucun espoir
Jusqu'à la tombe j'ai atteint
Et une dalia j'ai placée
En preuve de mon amour
Là où reposent les restes froids
De la femme que j'ai adorée
Là où reposent les restes froids
De la femme que j'ai adorée
Là où reposent les restes froids
De la femme que j'ai adorée