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Ce qui a commencé comme une blague
Et un petit jeu pour voir
Est devenu un diplôme
Pour lequel il n'y avait pas à étudier

Je ne maîtrise que deux langues
Que je n'ai jamais su parler
L'une c'est m'orienter même à Rome
L'autre c'est savoir écouter

Le pari sûr pour gagner mille mises
Le poison qui charge mon arbalète
C'est toi ce que cache le coffre
Reine de sang bleu, de famille modeste

Laisse-moi te rappeler que tout ce qu'on a fait a commencé sans le vouloir
Mon temps libre et tes vacances
N'ont pas réalisé
Tout ce qu'on allait devenir (et pourquoi ?)

Parce que ce qu'on a se mouille, se brise, se jette
Regarde si ça a recommencé à pousser
Résoudre ce qui ne fonctionne pas
C'est ce qui fait que ça fonctionne et
Se résout sans le vouloir

Hé, prête-moi ta gomme
J'ai oublié d'effacer
D'avoir écrit en mille langues
Ce qui me fait mal quand tu n'es pas là

J'ai appris tes parfums
Tu es toujours mon sujet au bar
Quand tu passes par le bureau
Je n'assimile plus le travail

(Et, je veux) Ça fait peut-être longtemps que je cherche des mots
Qui expriment ce que signifie te regarder
Mais je n'arrive pas à trouver le courage
Pour me mettre devant, d'une telle semblable
Femme, je te jure, putain, je sais que tu ne le vois pas
Mais laisse-moi être ce que tu n'as jamais eu
Et dont tu n'avais pas besoin, mais maintenant que ça existe
Ça ne te fera pas mal

Dix et quelques j'ai rêvé de te trouver et j'ai réussi à te sauver
De Mars et l'étoile j'ai gagné
Si tu me demandes la Lune peu importe le prix
Je me débrouille et je te la ferai descendre
Au pire mordre, si on va courir
Au mieux je sais, t'inquiète, je changerai
Je m'habille à quatre, répète deux fois la somme parfaite
Pour laquelle pour moi tu es un 10

Le pari sûr pour gagner mille mises
Le poison qui charge mon arbalète
C'est toi ce que cache le coffre
Reine de sang bleu, de famille modeste

Le passé me rappelle et m'embête
Le futur a besoin de réponses
C'est toi, mon présent c'est toi
Et ce n'est pas un hasard, non, ce n'est pas un hasard