El Malestar En La Cultura
Residente
Le Mal-être Dans La Culture
Ce n'est pas la même chose un rêve qu'une pensée
Quand un ventilateur souffle que quand le vent souffle
Lire un livre d'histoire que lire un conte
Préserver une culture que suivre un règlement
L'essence du rap d'antan
La subculture résiste contre la dominante
Laissez-moi, laissez-moi
Laissez-moi donner mon avis
Tu ne définis pas la culture, la culture te définit
Tu comprends, tu captes ?
La culture ne reste pas, elle s'adapte
Change, se mélange, se fusionne
La culture évolue d'avoir peu de neurones
À un cerveau qui raisonne, à voir si tu réfléchis
C'est ce qui a fait que les singes se sont transformés en personnes
Un manteau de fourrure à une armure
C'est la graine qui pousse, se développe et mûrit
De monter à cheval avec des fers
À arriver en avion à trente mille pieds d'altitude
Comme toute civilisation, aujourd'hui le rap perdure
S'ajustant à la température
Et dans cet ajustement, il changera de figure
Parce que la culture n'est jamais pure
Ce n'est plus au crayon ni à l'écriture
J'écris avec un pinceau et de la peinture
Tout je structure en brisant les structures
Libre, sans attaches
Parce que le rap que tu défends
Parce que le rap que tu défends me touche à la taille
Pour moi, le rap ne me porte pas, c'est moi qui le porte
Le monde ne bouge pas si je ne bouge pas
Toutes les règles, je les ai toujours brisées
Parce qu'elles ne mesurent pas ce qu'il m'a coûté d'arriver ici
Les règles pour moi sont sinistres
À l'école, avec les règles, les maîtresses me frappaient
Le rap a toujours été politiquement incorrect
Ah, les règles sont pour les architectes
Je suis l'art de faire ce que je ne devrais pas faire
Comme dans le jazz, sortir du tempo et retomber
Sur une piste sans beat, peu importe, ils hochent la tête
Sans marcher sur l'eau, je fais qu'ils croient
J'ai les rimes, ah, j'ai, j'ai les rimes qui soulagent la douleur
J'ai les rimes, je-te-te-veux les rimes qui soulagent la douleur
J'ai les rimes qui soulagent la douleur
Pour que tu trouves la paix sans avoir à aller en Bolivie
Pour vous, je suis à fond
Mon nord a toujours été le sud