Torero
Renato Carosone
Torero
Tu perds le sommeil
sur ces petites journées
et maman te menace
et papa s'énerve.
Ils te font tourner la tête ces fumées,
te regardant dans le miroir
tu veux être le Toréro
comme ils font à Santa Fé,
comme ils font à Hollywood
et avec cette excuse, oh non, tu n'étudies plus.
Oh ! Toréro,
tu as mis ce sombrero sur la tête,
ils disent que tu es espagnol mais c'est pas vrai,
que les castagnettes dans ta poche vont danser
mélangeant boléro et cha-cha.
Qui veut t'embrouiller ?
Toréro,
avec ces petites moustaches sud-américaines,
avec un tueur à gages de La Havane
et la chemise à carreaux.
Toréro, toréro.
Olé !
Tu as fait la veste courte, courte,
et le pantalon serré
et la mèche sur le front.
Les gens rient derrière toi
et tu t'en fous.
Tu te sens comme un Marlon Brando
qui se balade
dans les rues de Santa Fé
dans les rues d'Hollywood
et ta copine ne veut plus de toi.
Eh ! Toréro,
tu as mis ce sombrero sur la tête,
il disent que tu es espagnol mais c'est pas vrai
que les castagnettes dans ta poche vont danser
mélangeant boléro et cha-cha.
Qui veut t'embrouiller ?
Toréro,
avec ces petites moustaches sud-américaines
avec un tueur à gages de La Havane
et la chemise à carreaux.
Toréro, toréro.
Olé !
Oh ! Toréro,
et enlève ce sombrero de ta tête,
tu n'es pas espagnol et tu n'es pas un caballero,
ces castagnettes tu ne sais pas les jouer
et ces castagnettes, qu'est-ce que tu en fais,
beau de maman.
Toréro,
avec ces petites moustaches sud-américaines
avec un tueur à gages de La Havane
et la chemise à carreaux.
Toréro, toréro.
Olé !
Olé !