La Fierita
Realidad Mental
La Fierita
Aujourd'hui, c'est encore un jour où le monde m'écrase
Il me pousse avec sa hâte, frappe comme une raclée
L'espace est petit et avec le chien, on est quatre
Le bruit du voisin résonne dans l'immeuble
Je me désengage, pour voir ce que je deviens
Si je ramène un peu de fric, je fais plaisir à ma mère
Hier, je me suis rebellé contre mon boss et j'ai perdu mon job
Mais vraiment, ce fils de pute me traitait trop mal
Un peu la tête basse, j'arrive chez mes potes
Ils sont dans un bazar, avec leurs affaires louches
Les flics arrivent et finalement, ça fait
Tous s'enfuient et c'est moi qui prends pour leurs conneries
Un peu de thérapie et un coup de pied pour les paumés
Madame Eulalie apparaît et dit : C'est un bon garçon !
Prends ça, ça va te coûter pas cher
Mort de rire même si la vie me malmène
La vie me déteste et ça ne me dérange pas
Je mets mes écouteurs et je fais une grosse fête
La vie me déteste et ça ne me dérange pas
Je mets mes écouteurs et je fais une grosse fête
La vie me déteste et ça ne me dérange pas
Je mets mes écouteurs et je fais une grosse fête
La vie me déteste et ça ne me dérange pas
Je mets mes écouteurs et je fais une grosse fête
La tête basse, je passe à offensé
Quatre heures de l'après-midi et pas un sou en poche
Soudain, la mignonne, qui me fait soupirer
Regarde avec dédain, j'ai toujours les mêmes fringues
Mon pull orange, volontaire du Tennessee
Espérons que je vaille, dis-moi, combien t'en donnes pour moi
On dirait que l'amour ne sourit pas aujourd'hui
Je vais chez le voisin pour qu'il me file un peu
Là, mon père sirote un verre de rhum
Et le pote Ramiro, pendant que le rideau tombe
Il me dit de me couper cette tignasse, cette broussaille
Il me raconte comment ça s'est passé chez les Russes
Enivré, il dragouille toutes les filles
Demande de mes copains, les appelant "les fainéants"
Lui, il me parle de la vie, je lui parle de bouffe
Il me demande un poulet entier et je me dirige vers la sortie
Direction la maison avec un snack
Par là dans la rue, un couple de faons jettent des merdes
Comme dans un coup double, je me lève comme une bête
Juste des coups car ils m'attendent à la maison
Ils se sont ligués et m'ont eu
Mais ils ne sont pas partis indemnes, ils ont pris un coup
Je déballe quelques sujets pour détendre l'atmosphère
Et je finis avec ma mère à partager notre dîner
La vie me déteste et ça ne me dérange pas
Je mets mes écouteurs et je fais une grosse fête
La vie me déteste et ça ne me dérange pas
Je mets mes écouteurs et je fais une grosse fête
La vie me déteste et ça ne me dérange pas
Je mets mes écouteurs et je fais une grosse fête
La vie me déteste et ça ne me dérange pas
Je mets mes écouteurs et je fais une grosse fête