Beso de Ginebra
Real de Catorce
Baiser de Genève
C'était toi ou c'était le soleil
ou cette goutte qui a mouillé ta peau.
Le bleu de l'illusion
se noie dans un amen.
Moi qui traînais au bord du néant
fuyant la douleur du monde.
Toi, blessée,
convaincue du mystère
la condamnation de n'aimer jamais.
C'était toi ou c'était le soleil
ce rayon qui a jailli de toi.
Le poison de l'amour coule en moi.
Toi, brûlante,
dans un baiser de Genève
étendue dans le crépuscule
nouvelles heures
phrases enflammées
par quelque chose de plus que la passion.
Doux lever de soleil
écoutant le même blues
ancienne solitude des bars
et pourtant je me blesse la voix
avec des notes fines comme des poignards.
C'était toi ou c'était la mer de te sentir en moi
dans le feu de l'amour, mon avenir s'est brûlé.
Toi, brûlante,
dans un baiser de Genève
étendue dans le crépuscule
nouvelles heures
phrases enflammées
par quelque chose de plus que la passion.
C'était toi ou c'était le soleil
ce rayon qui a jailli de toi
le poison de l'amour coule en moi.