LUZ DE GAS (part. Rorro)

Ils sont comme des illusionnistes, maîtres du mensonge
Un bon acteur se fond dans son personnage comme de l'étain
Il ne te touche pas, ce sont des psys, pas des physiques les dommages
Tu crois bien le connaître, mais au fond c'est un étranger

En privé, il te fait fermer ta grande gueule
Calme, il manipule, te fait croire que tu te trompes
Et il te convainc de penser que c'est toi la folle
Mais eh, il n'est pas un maltraitant s'il ne te touche pas

Il te piège toujours entre des draps de satin
Tu es son otage, lui est une araignée et toi la mouche
Bien qu'il te parle avec mépris, il te promet le paradis

Il joue le rôle de sa vie, qu'on lui donne un Oscar
Il n'y a pas d'empathie dans la journée d'un narcissique
Il te complique la vie et veut te laisser dans le noir (oh, oh, oh)
Ton estime de soi au ras des pâquerettes et sans belles vues
Lui n'est que le scénariste, la protagoniste c'est toi

Si seule je suis à tes côtés
Tu me brûles et je ne sais
Ce qui s'est passé
Si je ne mérite plus ton amour

Tu me dis que tu as changé
Je te regarde et je revois
Les mêmes petits yeux
Que j'ai cessé de reconnaître

Comme un marionnettiste, il manie les fils
C'est sa fonction où il a le don de ne laisser aucun témoin
Il ne sait pas être sans toi ni avec toi
Il veut t'éteindre, son art est de mettre de son côté tes amis

Et aussi ta famille, il retourne tes vérités (oh)
Il te traitera de bête jusqu'à ce que tu penses que tu délires
Il croit toujours avoir raison et tu pardonnes ses mensonges (oh, oh)
Regarde, peu remarquent les lampions qu'il jette

Il contrôle ton portable, mais lui efface ses messages
Aujourd'hui il te donnera une de sable, demain une de plâtre (oh)
Le loup en peau de mouton devient sauvage
Mais il sait te faire de la peine et il s'en sort plutôt bien

Sa violence est intime et verbale
Il fait la victime, à toi il dicte la sentence
Et tu le justifies bien qu'il y ait trop d'évidences
Ni physique ni chimique, ça s'appelle la dépendance

Si seule je suis à tes côtés
Tu me brûles et je ne sais
Ce qui s'est passé
Si je ne mérite plus ton amour

Tu me dis que tu as changé
Je te regarde et je revois
Les mêmes petits yeux
Que j'ai cessé de reconnaître

Il fait semblant de t'écouter, bien qu'il te reproche et te désigne
Peu importe ce que tu fais, lui est le bon et toi la mauvaise
Tu restes dans l'ombre pendant qu'il s'habille en gala
Ici personne n'a tiré si jamais la balle n'a été trouvée

Personne ne croit aux faits sans preuves (non)
Personne ne croit à la vue d'une aveugle (oh)
Il t'a piégée et sans chaînes (oh, oh, oh, oh)
La lumière s'est éteinte et le pire c'est que tu le nies encore

Si seule je suis à tes côtés
Tu me brûles et je ne sais
Ce qui s'est passé
Si je ne mérite plus ton amour

Tu me dis que tu as changé
Je te regarde et je revois
Les mêmes petits yeux
Que j'ai cessé de reconnaître